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Dernières actualités de Sandrine Bonnaire
Sandrine Bonnaire, c’est l’histoire d’une rencontre. Découverte par hasard par le réalisateur Maurice Pialat alors qu’elle accompagne sa sœur à une audition, Sandrine Bonnaire se voit offrir un rôle dans Les meurtrières. Elle a tout juste 15 ans. Le film ne voit finalement pas le jour, mais l’adolescente fait de la figuration dans La Boum ou encore Les Sous-doués en vacances. Son talent explose à l’écran l’année suivante dans A nos amours, pour lequel Pialat lui confie le rôle principal. Son interprétation lui vaut le César 1984 du Meilleur jeune espoir.
L’actrice à la carrière prometteuse enchaine ensuite les succès. Elle tourne de nouveau pour Pialat, notamment dans Police, puis dans Sous le soleil de Satan en 1987 (pour lequel elle est nominée au César de la meilleure actrice et décroche la Palme d’or à Cannes), mais aussi pour les plus grands cinéastes qui lui confient des rôles forts, souvent complexes. Varda, Depardon, Rivette, mais aussi Sautet, Doillon, Téchiné ou Lecomte, tous louent son talent. L’actrice remporte le César de la Meilleure actrice en 1986 pour son rôle dans Sans toit ni loi, et un Prix d’interprétation à Venise en 1995 pour La Cérémonie de Claude Chabrol.
En tête d’affiche de Captive du désert, Jeanne d’Arc, Secret Défense, Quelques jours avec moi ou Au cœur du mensonge, Sandrine Bonnaire apparaît souvent comme une figure du cinéma d’auteur. L’actrice donne donc une nouvelle orientation à sa carrière à partir des années 90 en optant pour des comédies plus populaires. Des films comme Mademoiselle, Confidences trop intimes, Je crois que je l’aime ou L’Empreinte de l’ange lui donnent ainsi un nouveau visage aux yeux du public.
Sandrine Bonnaire passe aussi derrière la caméra en 2007 et réalise Elle s’appelle Sabine, un documentaire émouvant sur sa sœur atteinte d’autisme. Présenté à Cannes durant la Quinzaine des réalisateurs, le film reçoit un très bon accueil. Plus récemment, on l’a vue maniant les échecs aux côtés de l’acteur américain Kevin Kline dans le film Joueuse.
Discrète sur sa vie privée, Sandrine Bonnaire rencontre l’acteur William Hurt en 1991, avec qui elle a une petite fille, puis épouse le scénariste Guillaume Laurant (à qui on doit Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain), papa de sa seconde fillette.