De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
8 juillet 2023, hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Le petit Emile, deux ans et demi, disparaissait dans de mystérieuses circonstances après avoir passé l'après-midi dans une maison de famille. Avant de partir pour une promenade avec ses grands-parents, le petit garçon quitte le domicile et s'engage dans la rue. Aperçu par des témoins quelques minutes plus tard dans une rue plus loin, il disparait sans laisser la moindre trace pendant plusieurs mois.
Plus de huit mois plus tard, le samedi 30 mars 2024, des ossements appartenant au petit garçon aini que certains de ses vêtements ont été retrouvés par une randonneuse. Les restes ont été repérés dans une zone très escarpée et difficile d'accès, non loin de la maison de vacances des grands-parents. Cette macabre découverte a confirmé le décès d'Emile. Des recherches approfondies ont, par la suite, permis de découvrir d'autres ossements appartenant à la victime.
Des "expertises approfondies" en cours
Depuis, les investigations se poursuivent pour déterminer la cause de la mort du petit garçon.A-t-il été attaqué par un animal ? S'est-il perdu en se promenant ? A-t-il été victime d'une chute accidentelle ? A-t-il reçu un coup ? Un tiers serait-il intervenu, par exemple, en déplaçant les ossements d'Emile ? Autant de questions auxquelles tentent tant bien que mal de répondre les quinze enquêteurs en charge de l'affaire. Au début du mois de juin, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, confirmait que des expertises "approfondies" étaient en cours. Où en est-on ?
L'acte de décès bientôt signé
Selon les informations de BFMTV, les juges d'instruction devront bientôt rendre l'acte de décès du petit Emile. Ce document devra ensuite être signé par François Balique, maire du Vernet, ce qui permettra à la famille de la victime de commencer les démarches administratives et civiles suite au décès du petit garçon. Ils pourront, plus tard, récupérer les ossements de l'enfant.
"C’est important pour la famille, car à un moment, l’enfant doit être déclaré mort et il ne peut l’être que si nous avons la certitude de son décès. Ce sont les juges d’instruction qui donnent ce certificat", a explique une source proche du dossier à la chaîne d'information en continu.
Cela ne signe toutefois pas la fin de l'enquête.
L'enquête "loin" d'être résolue
Une autre source, qui suit l'affaire depuis ses débuts, a confirmé que l'enquête n'est toujours pas résolue : "Si nous avions des certitudes que l’enfant se soit perdu, on arrêterait tout. Et nous n’avons pas du tout cette certitude. On en est loin et nous travaillons encore pour ne rien laisser passer".
Les investigations se poursuivent. Entre autres, des matières organiques retrouvées sur les vêtements du petit garçon sont analysées. "Cette terre est mise en culture. Comme d’autres échantillons de terre sur le site où la découverte a eu lieu”, expliquait une source dans un autre article de BFMTV.