Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Depuis la disparition du petit Emile, le 8 juillet 2023, sa famille attendait en vain son retour. Pourtant, le 30 mars dernier, c’est une bien cruelle découverte qui a été faite par une promeneuse dans une forêt, non loin du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Son crâne, puis quelques ossements et des vêtements quelques jours plus tard, ont ainsi été retrouvés par les enquêteurs avant d’être transportés pour être analysés. Que s’est-il passé depuis cette funeste date ? Le petit garçon a-t-il pu être enterré ?
Mort d'Emile : une enquête qui se poursuit
Recherches, battues et enquête se sont multipliées durant plus de six mois afin de retrouver le petit Emile, mystérieusement disparu dans le Haut-Vernet en juillet dernier. Malgré l’abnégation de ses proches et des volontaires, aucune trace du petit garçon n’a pu être retrouvée avant la macabre découverte faitepar une promeneuse le 30 mars dernier. Alors que son crâne a, tout d’abord, été localisé, ce sont des ossements et des vêtements supplémentaires, qui ont permis de déterminer avec certitude qu’il s’agissait bien du petit garçon.
Depuis cette date, l’acte de décès n’a toujours pas été rédigépuisque les analyses pratiquées sur les ossements et les vêtements sont toujours en cours. Il faut dire que l’attente paraît désormais insupportable pour ses proches, comme pour les habitants du Vernet, qui restent interdits face au déroulé des événements. La thèse de l’accident demeure, dans beaucoup d’esprits, peu probable, tout comme celle de la fugue, où le petit garçon aurait fini par s’égarer en pleine forêt. Pour l’heure, les hypothèses s’orientent plutôt vers la perspective d’un homicide.
Mort d'Emile : les causes de son décès toujours recherchées
Dans l’état actuel des choses, les enquêteurs cherchent à savoir si le décès d’Emile est dû à un accident, un homicide involontaire ou un crime. La zone où le petit garçon a été retrouvé est ainsi un lieu que les Vernetois appellent “les quatre chemins” et demeure situé à “deux kilomètres du hameau, soit à 25 minutes de marché”, comme le notifient nos collègues de BFMTV.
Un habitant interrogé explique, dès lors, que “c’est un coin de chasse et [que] les chiens auraient marqué durant la saison”. Du côté des enquêteurs, la piste accidentelle reste toujours privilégiée : un militaire gradé explique ainsi que “les gens [doivent se préparer] à accepter que c’était très certainement un accident sans l’intervention d’un tiers”.
Mort d'Emile : des délais très longs pour un permis d’inhumer
Les enquêteurs restent toutefois aujourd’hui toujours en attente des résultats. Si le délai paraît long, il est néanmoins prouvé que rien n’est anormal dans la durée des investigations “puisque les analyses pratiquées sont parfois d’une grande complexité”. La terre “retrouvée sur les vêtements de l’enfant” est ainsi actuellement étudiée et “mise en culture”, ce qui peut avoir lieu durant “au moins quatre mois”.
Lorsque les analyses seront terminées, le corps et les vêtements de l’enfant pourront être rendus à ses proches avant la rédaction d’un acte de décès et un permis d’inhumer délivré par les magistrats. Pendant ce temps, “les enquêteurs cherchent [...] à préciser la période du décès pour fixer le plus rigoureusement possible un acte de décès”.