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La question est sur toutes les lèvres : mais qu'est-ce qui a provoqué le crash de l'avion du journaliste Gérard Leclerc?Les recherches ont été interrompues dans la nuit de l’accident. Puis elles ont été reprises à la mi-journée près de Lavau-sur-Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ces dernières ont permis de retrouver les débris de l'avion léger piloté par Gérard Leclerc, mardi 15 août, en début d'après-midi, avec deux autres personnes à bord.Le crash, où aucun des passagers n'a survécu, s’est produit dans les marais qui bordent la rive nord de la Loire.
Virage inexpliqué et panne de moteur
Il a été constaté, à la fin de l'enregistrement radar, un infléchissement de la trajectoire de l'avion qui survolait la Loire. Chose logique. Car, il est en effet interdit de survoler la raffinerie de Donges. Cependant, un comportement étrange a été signalé, lors des dernières secondes de vol : un virage inexpliqué à 90° à droite vers le nord. Un événement imprévu s’en est ensuite suivi : une panne moteur. La question est de savoir s’il est survenu à bord, justifiant de revenir vers la terre ferme ? s’interroge Le Point, comme un bon nombre de Français.
Dans tous les cas, l'avion était en liaison radio et en contact radar avec Nantes Info – et non pas avec la tour de contrôle -, le DR400 avait contourné l'agglomération de Nantes par le sud, passant à la verticale de l'aéroport selon le cheminement réglementaire. À 11 h 37, le pilote demande à quitter la fréquence radio de Nantes Info pour basculer sur celle de l'aéroport de Saint-Nazaire, a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique.
Examen de l'avion après le crash
L’avion, qui ne disposait pas de boîte noire, était autrement équipé d'un transpondeur mode S, un émetteur-récepteur automatique qui transmet aux radars de la navigation aérienne la position de l'avion et son immatriculation, précise également Le Point. Les calculateurs associés affichent alors cap et vitesse. Ces données et ces images radars sont conservées et mises à disposition des enquêteurs techniques et judiciaires. Mais insuffisantes pour expliquer les causes exactes de l’accident. Car contrairement à un accident d'aviation commerciale, il n'y a pas d'enregistreur de vol obligatoire sur les aéronefs légers transportant des passagers à titre gratuit. Un système qui ramène souvent le rapport de l'accident à un inventaire des pannes plus qu'à une analyse des causes.
Quoi- qu’il-en-soit, l'examen de "l'épave" permettra, quand même des déductions. Et beaucoup de questions restent encore en suspens : Le moteur délivrait-il sa pleine puissance ? Par quel réservoir était-il alimenté ? La cellule était-elle intègre lors du crash ? “En l'état de l'enquête, la piste d'un facteur humain ou d'un problème machine est privilégiée”, a affirmé mercredi le parquet de Saint-Nazaire.
Conditions météo moyennes pour un pilote amateur
Sur ce qui peut déjà être déduit. Des appareils, comme c'est le cas de l'émetteur-récepteur VHF, qui permet, notamment, de dialoguer avec le contrôle aérien, indiqueront quelle fréquence est utilisée et si une autre est en attente. Pour l 'action – ou non – du pilote lors du transfert de Nantes à Saint-Nazaire par exemple : l'information pourrait être révélée... Enfin, du côté de la météo, les conditions étaient moyenne s à basse altitude, rappelle Le Point, avec une visibilité supérieure à 10 kilomètres. Une couche de nuages stagnait à 1 300 pieds, soit 400 mètres du sol. La traversée de ces nuages a-t-elle été un problème ? Même si le DR400 était équipé d'un horizon artificiel permettant de s'en sortir, la condition était d'être entraîné… pointe Le Point.