Disparition d’Emile : ces messages ambigus recherchés par les enquêteurs Durand Thibaut/ABACA
La semaine du 6 novembre 2023, de nombreuses perquisitions ont été menées dans le cadre de l'affaire sur la disparition du petit Emile. Dans les fichiers téléphoniques saisis, les enquêteurs recherchent des éléments bien précis : messages ambigus, fichiers pédopornographiques .... Le point.
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Quatre mois se sont écoulées depuis la disparition du petit Emile, 2 ans et demi, dans le Haut-vernet. Les enquêteurs tentent toujours de savoir ce qui est arrivé au garçonnet; qui s'est volatisé le 8 juillet, en début d'après-midi, le premier jour de ses vacances d'été chez ses grands-parents.

Les mobiles utilisés ce jour-là ont été confisqués par les enquêteurs

Côté enquête : si aucune pistes n'a abouti pour l'heure, les recherches se poursuivent avec notamment des analyses informatiques poussées. Comme le relève, Le Nouveau Détective, ce mercredi 15 novembre, trente-six perquisitions ont été réalisées le 7 novembre. Notamment au sein du hameau du Haut-Vernet, où a été vu le garçonnet pour la dernière fois, par deux témoins du village.

Les téléphones des occupants des maisons ont tous borné dans le fameux secteur le 8 juillet. Pour cette raison, les mobiles utilisés ce jour-là ont été confisqués par les enquêteurs, tout comme les matériels informatiques leur appartenant précise le magazine Gala.  Le but ?  Copier le contenu entier de ces appareils, à commencer par les messages, les photos et l'historique Internet, afin que la cellule spécialisée, ComCyberGend puisse les passer au crible.

Comme le précisent nos confrères, ce sont les textos échangés par leurs propriétaires qui les intéressent tout particulièrement. En premier lieu, il y a notamment ces éventuels "messages ambigus"qui pourraient mettre en lumière des rapports conflictuels avec la famille d'Émile. 

Ce mercredi 15 novembre, Le Nouveau Détective a révélé cette direction prise par les enquêteurs pour tenter de découvrir des failles et de faire avancer l'enquête.

Toutes les données informatiques sont en cours d’analyse

Avec le matériel informatique confisqué, les gendarmes recherchent désormais des éléments bien spécifique. Dans un article paru dans son édition du 15 novembre 2023, Le Nouveau Détective précise "modus operandi" des enquêteurs. Le contenu de tous les téléphones portables et ordinateurs saisis pendant les perquisitions a été copié, dans le but d’analyser les messageries, galeries photos ou encore les historiques Internet.

On apprend également dans l'article que ces données sont actuellement analysées par les agents du ComCyberGend (Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace), une cellule spécialisée dans l’investigation informatique. Plus rien n'est laissé au hasard dans l'analyse de ces données. Mais que traquent-il en particulier ?

Photos, vidéos mais aussi historiques internet passés au crible

“Les enquêteurs traquent notamment les messages ambigus, qui trahiraient d’une animosité envers la famille d’Emile ou qui contrediraient de précédentes déclarations”, indiquent nos confrères du Nouveau Détective.En plus de SMS suspects, les enquêteurs cherchent aussi la présence potentielle de fichiers à caractère pédopornographique, dans les photos et vidéos mais aussi les historiques de recherches bien sûr. Ces éléments pourraient ainsi permettre de déceler d’éventuels suspects, dans une affaire qui semble au point mort depuis déjà plus de 130 jours, rappelle Femmeactuelle.

Les propriétaires des téléphones et autres ordinateurs ne sont pas forcément des résidents à l'année. Il y a aussi des touristes ou encore des propriétaires d'une maison secondaire se trouvant dans le hameau du Haut-Vernet précise également Le Nouveau Détective.

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