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Une disparition mystérieuse, inattendue, soudaine. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, mère de famille de 33 ans, se volatilisait dans le village de Cagnac-les-Mines (Tarn). Depuis l’ouverture de l’enquête cherchant à la retrouver, différentes pistes ont été explorées mais ni le corps, ni la vérité n’ont été retrouvés.
Après deux ans d’enquêtes et d’engouement médiatique pour cette affaire, les enquêteurs approfondissent une de leurs pistes et souhaitent ouvrir les tombes du cimetière Saint-Dalmaze de Cagnac-les-Mines, dont ils fouillent les alentours. Tout ceci afin de découvrir si la dépouille de l’infirmière n’y aurait pas été dissimulée.
Disparition de Delphine Jubillar, une enquête infructueuse
Battues citoyennes réunissant 1000 personnes, drones, hélicoptères, dizaines de gendarmes et de plongeurs... Malgré les moyens employés, l’infirmière demeure introuvable. Très vite, le procureur de la République de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour “enlèvement, détention ou séquestration arbitraire”, qu’il qualifie de “très préoccupante” et a confié, au vue de la sensibilité du dossier, à deux juges d’instruction la tâche de gérer le volet judiciaire de l’enquête. Depuis, le mari de l'infirmière a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint.
En apparence ordinaire, la vie de Delphine Jubillar était complexe. Entre tromperies, amant et divorce, il est encore difficile d’établir les raisons de sa disparition. Une nouvelle piste, comme évoquée précédemment, laisse penser que le cimetière du village pourrait faire avancer l'enquête.
Un cimetière, nouvelle piste des enquêteurs dans l’affaire Jubillar
Désormais, la recherche de la jeune femme se fait au cimetière, point essentiel pour les enquêteurs car le cimetière se situe à 2 km de la maison de la famille Jubillar, selon La Dépêche, périmètre qui "correspond aux derniers bornages du téléphone portable, toujours introuvable, de l’infirmière" selon le quotidien régional. Et pour Cédric, le cimetière est un endroit familier. Il est déjà venu faire des recherches avec une connaissance et lui avait montré : “plein d’endroits pour cacher un corps", ouvrant même le tiroir de l'une des tombes.
Une affirmation qui a suscité l’intérêt des enquêteurs qui ont décidé d’entamer l’identification des tombes qui auraient pu être ouvertes. "Reste à savoir si les deux juges d’instruction en charge du dossier, après avoir épuisé les autres pistes, donneront leur accord pour faire ouvrir des tombes", achève La Dépêche.
Maître Pressecq, avocat de la cousine de Delphine Jubillar, explique avoir reçu de nombreux courriers de voyants à ce sujet.
Cimetière Saint-Dalmaze de Cagnac-les-Mines : "Il suffit d'ouvrir les caveaux abîmés"
Dans les colonnes de France Bleu Occitanie, Maître Pressecq, avocat de la cousine de Delphine Jubillar, raconte que les proches de la disparue "participent elles aussi sans relâche à des recherches : elles ont passé tout le week-end de 9 juillet à faire une battue". En outre, l'homme de loi explique avoir été contacté par de nombreux voyants qui affirment, tous, que la dépouille de l'infirmière se trouverait dans un cimetière. Parmi eux, un lui aurait remis un dossier d'une cinquantaine de pages sur le sujet. "Il suffit d'ouvrir les caveaux abîmés, de passer un scanner et alors on verra bien s'il y a deux corps dans le cercueil", affirme Maître Pressecq.