Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La victime innocente d'une vengeance accomplie. Le 16 octobre 1984, à 21h15, les Vosges sont ébranlées par une découverte des plus macabres : le corps sans vie d'un enfant est retrouvé dans les eaux glaciales de la rivière de la Vologne.
Il s'agit du cadavre de Grégory Villemin, quatre ans, qui a le visage partiellement recouvert par son bonnet en laine rayé. Quelques heures plus tôt, le garçonnet disparaissait du domicile familial à quelques kilomètres de là, dans le village de Lépanges-sur-Vologne.
La piste du complot familial privilégiée
Près de 38 ans après les faits, le mystère reste entier. Qui a enlevé le petit Grégory à ses parents ? Qui l'a tué, avant de le jeter à l'eau ? De quoi est mort l'enfant, exactement ?
Après des dizaines d'années d'errance judiciaire, de mises en examen infructueuses et de témoignages contradictoires, l'enquête est toujours en cours.
Selon les enquêteurs, la piste du complot familial motivé par une jalousie envers la réussite sociale des parents de la victime est privilégiée.
Grégory Villemin aurait dû avoir 42 ans cette année
Si l'anniversaire de la date de la mort de Grégory Villemin approche à grands pas, ce mercredi 24 août 2022 correspond également à une date importante : la victime aurait dû souffler sa 42ème bougie aujourd'hui. En effet, l'enfant est né le 24 août 1980 à Saint-Dié-des-Vosges, dans les Vosges.
Les parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, habitent désormais en région parisienne où ils ont élevé leurs trois autres enfants : Julien, Emelyne et Simon. La fratrie a grandi avec des photos de leur défunt frère aîné exposées dans la maison, sans rien ignorer de l'histoire familiale.