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C'est une vraie question pour bien des épargnants : comment assurer la meilleur gestion de son portefeuille ? Particulièrement quand l'on manque de connaissances en la matière... La réponse s'impose, explique Capital : la gestion à l'horizon, fortement encouragée par la loi Pacte. Mais le principe n'est pas récent, rappelle le quotidien Les Echos. Déjà en 2016, il était possible, pour celles et ceux qui n'avaient pas de temps ou d'envie de gérer leurs placements, d'opter pour ce modèle.
Mais de quoi s'agit-il, au juste ? Fondamentalement, choisir la gestion à l'horizon signifie laisser les commandes de son épargne à un assureur qui répartir l'argent confié sur différents supports, correspondant chacun à divers degrés de risque. Régulièrement, il effectue des arbitrages nécessaires à la sécurisation progressive du capital qui lui a été mis entre les mains, de sorte à en assurer la fructification en vue de la cessation d'activité. Le temps qu'il reste avant le départ à la retraite est donc l'une des données les plus importantes du calcul.
Gestion à l'horizon : un calcul utile pour gonfler ses revenus au quotidien ?
C'est que la gestion à l'horizon n'est pas pensée pour permettre un enrichissement continu et ne vise absolument pas à fournir un apport de revenu permanent. Au contraire, même ! Elle vise avant tout à "constituer un capital" en vue du départ à la retraite, insiste le quotidien économique de référence.
Depuis le vote de la loi Pacte, en 2019, de nombreux contrats d'épargne sont gérés par défaut en suivant ces méthodes souligne Capital. C'est le cas, par exemple, du nouveau plan d'épargne retraite (PER). L'idée consiste en effet à limiter les risques pour les souscripteurs.
Quels sont les avantages de la gestion à l'horizon ?
Le premier point fort à mentionner, insiste le mensuel spécialisé en économie, c'est la diminution progressive des dangers pour le souscripteur. "Quel que soit le profil, le contrat se dérisque à l'approche de la retraite", analyse en effet Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, interrogé par le magazine.
Pour les plus inquiets, il est même possible de changer de profil type de risque en cas d'angoisse. Mais cela implique certaines démarches, explique Yves Conan, le directeur général du courtier Linxea. "En gestion pilotée, pour réduire son risque à mesure que le temps passe, l'épargnant doit demander à changer de profil. S'il ne fait rien, il restera sur son profil d'origine", alerte-t-il.
Attention, cependant, ce type de choix, parce que moins risqué, réduit mécaniquement le rendement final... Mais il fait montre d'autres arguments pour convaincre les épargnants.
Davantage de transparence pour les épargnants ?
"Le souscripteur connaît le cahier des charges qui sera mis en place. Il sait sur quel type de fonds il sera investi ainsi que la composition de son allocation. Les investisseurs néophytes le comprennent bien et l'apprécient", explique en effet Yves Conan à Capital, pour qui cette transparence constitue un atout non négligeable.
"La gestion par horizon est normée, automatique et non adaptable. Les fonds proposés sont souvent des fonds 'maisons' gérés en interne par l'assureur. C'est très pratique car il y a une véritable maîtrise des fonds proposés", confirme par ailleurs Nicolas Sanner, conseil en gestion de patrimoine pour le cabinet Adéquation et associé Anséris.