La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La nouvelle est tombée. Le taux du Livret A supposé être relevé à 4,1 % sera finalement maintenu à 3%. Une mauvaise nouvelle accompagnée d’une autre mesure. Ce taux inférieur, à ce qu’il devrait être actuellement, est gelé jusqu’en 2025 qu’importe le niveau de l’inflation, d'après Le Parisien. Si cette nouvelle n’est pas pour déplaire aux épargnants, le Livret A n’offre pourtant pas un rendement assez élevé pour compenser la perte en pouvoir d’achat des ménages français. Malheureusement, les solutions pour obtenir un rendement plus élevé avec un niveau de risque limité ne sont pas nombreuses.
Épargne : quelles sont les "autres" solutions ?
Les premiers placements à surveiller de près sont les livrets d’épargne réglementée : Livret A, Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et Livret d’épargne populaire (LEP). En effet, leur rendement doit en principe suivre, au moins en partie, le niveau de l’inflation. Ainsi, si leur rémunération équivaut exactement à la hausse des prix, vous gagnez sur votre épargne ce que vous perdez en pouvoir d’achat avec votre compte courant. De plus, le ministère de l’Économie, suivant les recommandations de la Banque de France, a décidé de ne pas augmenter le taux du Livret A et du LDDS à partir du 1er août. Il restera donc à son niveau de 3% attribué au 1er février, soit moins que le niveau de l’inflation prévu sur un an. Il en est de même pour le LDDS, dont le taux est identique à celui du Livret A.
Cependant, ces taux ont été gelés pour une période de 18 mois, soit du 1er août 2023 au 31 janvier 2025. Cette mesure mise sur une baisse de l'inflation entre ces deux dates, afin que le livret A et le LDDS soient rémunérés au-dessus de la flambée des prix. Si les prévisions de la Banque de France affirme cette thèse, vous serez néanmoins perdant dès ce 1er août. Malgré tout, la tendance tend à s'inverser dès 2024.
Épargne : le LEP, véritable arme anti-inflation ?
Et si le Livret d'épargne populaire était votre meilleur allié. Cela pourrait être bien plus qu'une supposition au vu de sa nouvelle rémunération évaluée à 6%, soit deux fois plus que ses rivaux. Toutefois, son taux d’intérêt n’a malheureusement pas été gelé pour un an et demi. Ainsi, il risque d’être abaissé le 1er février prochain, s’il y a effectivement une retombée de l’inflation, comme l'explique Capital. Mais jusqu’à la fin de l’année, les quelques 18,6 millions de Français éligibles au LEP seront donc les mieux armés pour mettre leurs économies à l’abri de la hausse des prix.