De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une partie des députés PS de l'Assemblée nationale avait fait entendre à Manuel Valls qu'ils souhaitaient que le gouvernement fasse un geste pour les petites retraites et le Premier ministre avait promis "une mesure forte concernant les retraités modestes".
Annoncée ce lundi matin par Les Echos, Manuel Valls a confirmé la mesure dans la foulée : les retraités touchant une pension inférieure à 1 200 euros par mois ne seront pas concernés par le gel des pensions.
Un coût de 200 à 300 millions d'euros pour la France
À quelques heures du vote de son plan d'économies par l'Assemblée nationale, Manuel Valls se devait de frapper fort, bien que cette mesure pourrait bien coûter entre 200 et 300 millions d'euros à l'État, donc aux contribuables. Manuel Valls a pourtant pour mission de réussir à faire économiser 50 milliards d'euros à la France.
En raison des difficultés juridiques, c'est bien le dégel des pensions les plus faibles qui a été choisi, au détriment de l'envoi d'un chèque, ou d'un crédit d'impôts.
Autre demande satisfaite des députés de l'Assemblée : la mise en place du plan pauvreté. Il devait être reporté au mois d'octobre 2015, il ne le sera finalement que de 6 mois.
Alors, ces députés qui ont obtenu gain de cause voteront-ils finalement le plan d'économies du Premier ministre ? Il faut reconnaître qu'en dehors de la clause de "revoyure" réclamée sur le gel du point des fonctionnaires, Manuel Valls a répondu à leurs demandes...