De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le patronat doit faire part mercredi de ses propositions pour remédier au problème du chômage qui mine l’économie du pays. Révélées aujourd'hui par Les Echos, celles-ci ne vont pas manquer de faire réagir. Explications.
Une liste de mesures pour "relancer la dynamique de création d’emplois"
Le Medef doit rendre public mercredi un texte d’une cinquantaine de pages ayant pour titre "C omment relancer la dynamique de créations d’emplois en France". Avec ce plaidoyer en faveur du levage d’un certain nombre de verrous dans la legislation du travail, l’organisation de Pierre Gattaz n’y va pas avec le dos de la cuillère.
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Au menu : suppression de jours fériés, autorisation de déroger à la durée légale du travail (comprendre : fin des 35 heures) ou encore autorisation de déroger au principe du salaire minimum pour "certaines catégories de demandeurs d’emplois" indiquent nos confrères.
Le Medef souhaite aussi que l'État autorise les commerces à ouvrir le soir et le dimanche ce qui permettrait selon les estimations du patronant de créer entre 50.000 et 200.000 emplois dans le tourisme et entre 40.000 et 100.000 emplois dans la distribution. En effet, chacune de ces propositions est calculée en termes de création d'emplois selon Les Echos qui a pu consulter le document.
L’organisation patronale admet néanmoins que ces propositions paraissent pour le moins "agressives ou caricaturales" mais le Medef souhaite avant tout promouvoir la nécessité de débat sur cette épineuse question. "Notre conviction est que nous n’avons pas 'tout essayé contre le chômage'' précise le document qui fera sans doute l’effet d’une bombe chez les syndicats.