De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En France, il est possible de continuer à travailler même après la retraite. A condition, bien sûr, d’opter pour la retraite progressive ou pour le cumul emploi-retraite. Ces deux dispositifs permettent en effet de continuer à exercer - parfois même de continuer à cotiser et acquérir des droits ! - même après la cessation d’activité.
Ainsi, "le cumul emploi-retraite permet au retraité du régime général de reprendre une activité professionnelle et de cumuler les revenus de cette activité avec ses pensions de retraites", précise le site du service public. "Le cumul peut être total ou partiel selon la situation du retraité. La nouvelle activité ne permet plus d’acquérir de nouveaux droits à la retraite", peut-on encore lire.
De son côté, la retraite progressive "permet à un salarié de percevoir une partie de ses pensions de retraite tout en exerçant une ou plusieurs activités à temps partiel", notent encore les équipes de Bercy sur la plateforme officielle. "Le salarié doit avoir au moins 60 ans. La durée globale de travail à temps partiel doit représenter entre 40% et 80% de la durée de travail à temps complet".
Combien d'heures peut-on encore travailler quand on a déjà pris sa retraite ?
Dans un cas comme dans l’autre, le nombre d’heures qu’il est possible de travailler après la liquidation - partielle, dans le cadre de la retraite progressive - de ses droits constitue une question importante.
En pratique, cependant, rien n’interdit à une ou un retraité de reprendre le travail pour le nombre d’heures qui lui convient ; tant que les plafonds précédemment évoqués sont respectés. Plus intéressant encore : en cas de cumul emploi-retraite, il n’y a pas d’autres limites que celles imposées par le taux plein, informe le site spécialisé TacoTax.