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Le Code du Travail offre de nombreuses manières de prendre des congés pour les Français. Seulement, très peu sont informés sur toutes ces possibilités. Voici 8 types de congés qui peuvent vous concerner mais dont vous n'avez probablement pas connaissance.

Congé maternité, pour enfant malade ou sabbatique... Les lois françaises offrent différentes manières de prendre des jours de repos. Que ce soit pour venir en aide à un proche, pour mettre en place un projet personnel ou professionnel, il existe de nombreuses options.

Au-delà de cela, d’autres possibilités surprenantes existent, favorisant la solidarité entre collègues. Ainsi, il est désormais possible de faire don de ses jours de repos à un salarié proche aidant ou parent d’un enfant gravement malade ou décédé.

Selon service-public.fr, "Un salarié peut, sous conditions, renoncer à tout ou partie de ses jours de repos non pris au profit d'un collègue dont un enfant est gravement malade. Ce don de jours peut également être réalisé au profit d'un collègue proche aidant […]. Le don de jours de repos permet au salarié qui en bénéficie d'être rémunéré pendant son absence."

Don de jours de repos : l’histoire derrière la loi "Mathys"

Ce dispositif de don de congés n’était à l’origine pas prévu par le droit français. Il est né à la suite d’un événement survenu au sein de l’entreprise Badoit en 2009 dans la Loire. L’un des employés, Christophe Germain, avait un fils de 10 ans nommé Mathys qui était atteint d’un cancer du foie. Après avoir épuisé ses RTT, des congés payés et même un congé maladie, le père était sans options et ne pouvait plus continuer à accompagner son enfant dans sa maladie, comme l’explique Le Monde.

Dans un élan de solidarité, ses collègues lui avaient alors fait don de 170 jours de RTT, avec l’accord de la direction de l’entreprise, pour qu’il puisse rester auprès de son fils jusqu’à son décès en décembre 2009.

A la suite de cette histoire, ce dispositif a été promulgué le 9 mai 2014 sous la forme de la loi "Mathys", d’après le nom du jeune garçon.

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En France, il y a de nombreux cas pour lesquels il est possible de prendre des jours de repos plus ou moins longs. Voici huit congés, relevés par Les Echos, que vous ne connaissez pas mais qui pourraient vous être utiles.

Le congé de solidarité familiale

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Le congé de solidarité familiale

Le congé de solidarité familiale permet à l’employé d’assister un de ses proches en fin de vie. Ce dernier peut être un membre de la famille, une personne partageant le même domicile ou ayant désigné le salarié comme sa personne de confiance. Ce congé s’une durée de trois mois et renouvelable une fois ne peut être refusé par l’employeur et n’est pas forcément rémunéré, mais une indemnité peut être versée par l’assurance maladie. 

Le congé de proche aidant

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Le congé de proche aidant

Ce congé à pour but de permettre à un employé de soutenir un membre de sa famille qui n’est plus en état de se débrouiller seul en raison d’un handicap, à la suite d’un accident ou parce qu’il est trop âgé. Il dure trois mois, est renouvelable pendant un an sur toute une carrière et n’est pas rémunéré par l’entreprise. Le bénéficiaire de ce type de congé peut en revanche toucher une allocation de la Caf. 

Le congé menstruel

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Le congé menstruel

Pour le moment, seules quelques entreprises, notamment des start-ups, ont mis en place ce type de congé. Il n’est pas prévu par la loi et autorise par exemple les salariées souffrant de règles douloureuses de prendre un ou deux jours par mois, selon les sociétés dans lesquelles il est en place, sans justificatif médical ni perte de salaire. 

Le congé de solidarité internationale

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Le congé de solidarité internationale

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