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L’UMP ressort gagnant de ces municipales. Dans les grandes villes où les équipes sortantes (PS) étaient menacées, les victoires espérées par l’UMP n’ont pas toutes eu lieu à l’image de Strasbourg, Montpellier ou Metz. Malgré cela, l'UMP peut compter sur de très nombreuses conquêtes.
La vague bleu
Ce soir, l'UMP jubile. Le parti d’opposition réussit à prendre Reims, Brives, Limoges (à gauche depuis 1912), Roubaix ou Quimper jusque là administrées par des maires socialistes. C'est une franche victoire pour le parti de Jean-François Copé qui constate que sa stratégie du "ni-ni" n'a pas su largement profiter au Front National.
Ainsi, des villes stratégiques sont rentrées dans l'escarcelle de la droite confirmant ainsi le désaveu de la majorité déjà observé au premier tour. Alain Juppé parle de "claque" pour le PS alors que Jean-François Copé annonce que "le premier parti de France, c'est l'UMP".
Autre ville symbole conquise par la droite, Toulouse voit l'équipe sortante menée par Pierre Cohen perdre contre la liste de Jean-Luc Moudenc recoltant 51% des voix.
Cette vague bleu se confirme également dans la cité phocéene. À Marseille, Jean-Claude Gaudin arrive largement en tête avec 43.3% des voix dans la triangulaire qui l'opposait à Patrick Menucci (PS) et Stéphane Ravier (FN). Victoire lourde de conséquence pour les socialistes marseillais qui ne récoltent que 21 sièges au conseil municipal contre 70 pour l'UMP.
Le FN confirme mais...
Le FN quant à lui confirme à Béziers où l’ancien journaliste Robert Ménard est confortablement élu avec 43% des voix. L’absence de front républicain dans la ville héraultaise aura donc profité au candidat soutenu par le FN. Le taux d’abstention à Béziers s’élève ce soir à 32.1%.Victoire frontiste également à Fréjus où David Rachline aurait récolté près de 45% des voix.
Cependant, le camp bleu marine ne parvient à mettre la main sur les plus "gros morceaux" comme Perpignan, où le front républicain a eu raison de la candidature de Louis Alliot au profit de celle de Jean-Marc Pujol (UMP), ou bien Avignon, gagnée par le PS. Échec frontiste également à Forbach où le bras droit de Marine Le Pen espérait ravir la mairie à l’équipe PS sortante. Désillusion aussi pour Gilbert Collard, qui se vantait "de ne pas avoir besoin de faire campagne", distancé à Saint-Gilles par le candidat UMP Eddy Valadier.
Néanmoins, le FN peut compter sur des municipalités plus modestes à l'image de Beaucaire (Gard) prise par Julien Sanchez.
De son côté, Marine Le Pen préfère savourer l'acquisition par le FN de plusieurs communes affirmant sur le plateau de France 2 "nous passons clairement une nouvelle étape". Même son de cloche pour Walleyrand de Saint-Just pour qui, au regard des résultats du FN, "la tripolarisation est actée".
Une claque historique
À l'image de Limoges qui était une ville administrée par la gauche depuis 1912, la sanction de la politique gouvernementale se confirme ce soir. De très nombreuses mairies socialistes ont basculé du côté de l'opposition dont Toulouse, ville symbolique. Sur le plateau de France 2, Ségolène Royal décèle dans la déroute de la gauche, "un avertissement très sévère qu'il faut prendre très au sérieux". Malgré cette véritable claque reçue au niveau national, le Parti Socialiste conserve la capitale.
Anne Hidalgo arrive facilement en tête à Paris avec 54% des voix. Martine Aubry est pour sa part reconduite à Lille avec 54%. Maigre consolation pour Patrick Menucci à Marseille qui, après avoir fini troisième au premier tour, dépasse aujourd'hui le candidat FN avec 30% des suffrages exprimés.
Bonne nouvelle pour le PS à Avignon où Cécile Helle arrive à faire barrage au Front National. Le festival restera donc dans la Cité des Papes.
Bayrou élu sans surprise
Pas de surprise du côté de Pau où François Bayrou, placé en ballotage favorable au premier tour, récolte aujourd’hui 63% des voix. Alain Juppé a d'ailleurs tenu à féliciter le leader du Modem.
Des résultats marqués par l'abstention
Communiqués en fin de journée, les chiffres de l'abstention restent préoccupants. Les inscrits qui ne se sont pas déplacés aux urnes représentent 38.5%. Même si l'abstention est une tendance qui s'observe depuis les débuts de la 5ème République, la journée électorale du 30 mars 2014 établit un nouveau record.