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L’incroyable fortune de Ségolène Royal : un patrimoine contesté en 2007
"Je suis aisée", expliquait Ségolène Royal aux micros de RTL en 2007, rappelle Libération. A cette époque, elle jugeait normal "de payer l’impôt sur la fortune". Pourtant, de son propre aveu, elle ne possédait pas assez pour être imposée. "A titre personnel, je n’atteins pas le seuil de l’impôt sur la fortune", détaillait-elle non sans préciser qu’en cumulant son patrimoine avec celui de son conjoint de l’époque, François Hollande, "nous avons franchi le seuil de l’impôt sur la fortune". Après 30 ans de vie professionnelle, elle estimait d’ailleurs son patrimoine personnel à 355 000 euros.
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Des chiffres démentis par Le Point (édition papier), en janvier 2007. D’après 20 minutes, qui reprend les informations de l’hebdomadaire, le patrimoine partagé de Ségolène Royal et François Hollande avoisinait davantage les 1,7 million d’euros que le million annoncé. Au cœur du désaccord, la valeur des biens immobiliers possédés par le couple. Pour l’appartement de Boulogne, la part de Ségolène Royal aurait valu, avant l’élection de Nicolas Sarkozy, environ 300 000 euros. La maison de Mougins, dont l’ancienne ministre de l’Ecologie était propriétaire à 40% était estimée à au moins un million d’euros par les experts interrogés par le journal contre 270 000 environs par la socialiste.
L’incroyable fortune de Ségolène Royal : un patrimoine en très forte augmentation ?
Toujours est-il que le patrimoine de Ségolène Royal a connu une forte augmentation, à en croire les informations de Capital. En effet, en 2014, la fortune nette de dette de la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie s’établit à 1 558 413,55 euros, souligne le journal spécialisé. A cette époque, François Hollande et elle se sont déjà séparés.
Elle possède deux contrats d’assurance vie, pour une valeur totale de 306 491,67 euros. Le premier est crédité de 306 386 euros et le second de 105,67 euros. Par ailleurs elle est également propriétaire d’un livret A fort de 23 276,33 euros, un livret de développement durable comptant 5 360,78 euros et d’un compte d’épargne logement d’une valeur de 300,85 euros. Sans oublier, bien entendu, ses deux comptes courants, comportant respectivement 887,92 euros et 1 296 euros, comme le précise sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Toutefois l’essentiel du patrimoine de l’ancienne ministre provient de la pierre. En effet, la valeur de son appartement est évaluée à 1,2 million d’euros. Auxquels s’ajoutent 19 500 euros pour son jardin, 500 euros pour son bois et 800 euros pour son marais. Au total, l’ensemble de ses biens valaient 1,22 million d’euros. Avec une telle fortune, elle n’est toutefois pas éligible à l’impôt sur la fortune immobilière, qui remplace l’ISF.
L’incroyable fortune de Ségolène Royal : a-t-elle cherché à éviter l’impôt de solidarité sur la fortune ?
Pendant la campagne présidentielle qui opposait Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, différentes rumeurs ont été divulguées et diffusées dans l’espace public. L’une d’entre elle laissait entendre que la candidate socialiste et son compagnon de l’époque, François Hollande, cherchaient à se soustraire à l’impôt. Pour y parvenir, les deux amants auraient eu recours à une société civile immobilière (SCI) rassemblant leurs actifs immobiliers, rapporte Libération.
En réponse, François Hollande avait exprimé son intention de porter plainte contre Jacques Godfrain, un député UMP à l’origine de ces propos. De son côté, Ségolène Royal avait expliqué ne pas avoir cherché de défiscalisation à travers cette SCI. "C’est une SCI familiale. Ca n’a rien à voir avec une SCI commerciale", insistait-elle, non sans détailler le montage, qui comprend "quatre copropriétaires de cet appartement de 120 m² et les banques ont demandé, pour avoir une garantie de l’emprunt, que nous soyons constitués en copropriété SCI, qui est une société familiale sans revenu, sans capital".