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Trois mois se sont écoulés depuis la disparition de Lina, une adolescente de 15 ans habitant à Plaine, dans le Bas-Rhin. Malgré l'ouverture d'une 'information judiciaire pour "enlèvement et séquestration", l'enquête à l'heure actuelle est toujours dépourvue de preuves marquantes pour valider une piste.
Les enquêteurs comptent désormais sur l’aide de leurs confrères dijonnais
Mais, cela n'empêchent pas les enquêteurs de continuer à travailler sans relâche pour retrouver la jeune fille. Comme le révèle Le Nouveau Détective ce mercredi 27 décembre, Lina qui a disparu le 23 septembre dernier, est toujours activement recherchée, mais cette fois-ci , avec l’aide de renforts, rapporte le site du magazine Gala sur le sujet.
En effet, nos confrères expliquent que des gendarmes originaires de Dijon ont été appelés pour prêter main-forte aux forces de l’ordre chargées de l’enquête.
Le but ? Récolter des informations sur les 250 habitants de Saint-Blaise-la-Roche. Cette commune, tranquille, elle le dernier lieu où Lina a été aperçue en septembre dernier. Elle devait y prendre son train, pour rejoindre son petit-ami Tao dans la ville de Strasbourg. Mais, comme on le sait, les choses ne se passeront pas comme prévu.
Désormais, les enquêteurs comptent donc sur l’aide de leurs confrères dijonnais pour interroger la population locale et savoir ce que celle-ci faisait dans la matinée du 23 septembre dernier. Selon les éléments du Nouveau Détective, plusieurs résidents de la commune ont été questionnés par les renforts. Ces derniers logeraient actuellement dans les alentours, l e temps de réaliser leur mission aux côtés de la section de recherches de Strasbourg.
Plusieurs services seraient ainsi mobilisés pour permettre à la famille de Lina d’obtenir des réponses sur la disparition mystérieuse de l’adolescente. On vous en dit plus.
"Ils ont aussi relevé les plaques d’immatriculation de nos voitures"
Lors des nouvelles auditions, une personne interrogée a confié que les gendarmes de Dijon lui avaient "demandé ce qu['elle] faisait le 23 septembre".
"C’est loin quand même. Je me rappelais seulement qu’on n’avait pas bougé ce matin-là, parce qu’on recevait du monde dans l’après-midi. Ils ont pris nos numéros de téléphone, nos adresses mail et même les coordonnées de nos enfants. Ils ont aussi relevé les plaques d’immatriculation de nos voitures", a-t-elle détaillé.
Une autre habitante de Saint-Blaise-la-Roche, a, elle aussi, été questionnée sur son planning de ce jour précis où la vie des proches de la jeune fille de 15 ans a basculé. Voici ce qu'elle a révélé à nos confrères.
Les gendarmes tiennent à voir la famille au complet à chaque fois
Âgée de 78 ans, cette habitante interrogée par Le Nouveau Détective, a donné des détails très précis sur son audition : "Ils m’ont aussi demandé si j’avais entendu ou vu quelque chose, mais ça ne risque pas, car je suis malvoyante. Dans le passé, j’ai tenu le garage de la rue principale [qui est devenu une station essence, Ndlr], donc je connais presque tout le monde par ici, mais pas la famille de Lina", a-t-elle lancé.
Même chose pour une quinquagénaire qui était au travail au moment de la disparition de l’adolescente, qui a vu les gendarmes interroger les habitants, en tenant "à ce que tous les membres du foyer soient présents".