Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Une nuit mystérieuse. Cela fait maintenant près de deux mois que Delphine Jubillar, née Aussaguel, a disparu du jour au lendemain de son village à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Malgré les moyens déployés par les forces de l'ordre pour résoudre cette affaire, l'enquête semble au point mort. À ce jour, une information judiciaire est ouverte pour "enlèvement, détention ou séquestration arbitraire".
La nuit où son épouse disparaît, Cédric Jubillar est réveillé par les pleurs de sa fille d'un an et demi. Interrogé par La Dépêche, l'avocat de cet artisan, Maître Jean-Baptiste Alary, explique comment s'est déroulé la nuit où Delphine s'est volatilisée. "Mon client Cédric Jubillar a toujours dit la même chose, depuis le premier jour. Lorsqu'il est réveillé par les pleurs de la petite, et qu'il constate que son épouse n'est pas là, il fait le tour de la maison, pensant qu'elle est peut-être endormie dans le canapé. Constatant qu'elle n'est pas présente, il va voir dans le jardin etc. Il lui aurait téléphoné sur son téléphone à elle, dans un premier temps", raconte l'homme de loi. Sans réponse de la mère de ses enfants, Cédric finit par contacter les amis de la disparue.
"Dis à Delphine de rentrer"
"Sans nouvelle de son épouse, il aurait alors pris contact par Messenger, avec son téléphone, auprès des amis qui sont connectés, pour savoir si elle n'est pas partie passer un bout de soirée avec eux", poursuit Maître Alary. Entre autres, une amie de Delphine Jubillar a rapporté un message de Cédric la nuit de la disparition, indiquant : "Dis à Delphine de rentrer". L'avocat continue : "Et puis étant donné que ces personnes, ces amis de son épouse, lui répondent qu'elle n'est pas avec eux, au bout d'un certain temps, il se décide à appeler la gendarmerie", conclue-t-il.