
Comme c'est obligatoire, un président de la République doit fournir une déclaration de situation patrimoniale à la fin d'un mandat. Ce fut le cas d'Emmanuel Macron en 2021, bien qu'il fut réélu quelques mois...
Prévue pour mercredi dernier, l’inauguration de l’exposition La bestia i el sobirà ("La bête et le souverain") a été annulée le jour même à cause d’une œuvre sulfureuse, rapporte Les Inrocks. En cause, la sculpture Haute Couture 04 Transport de l’artiste autrichienne Inès Doujak montrant le souverain ibérique à quatre pattes sur un tas de casques allemands et chevauché par la féministe bolivienne Domitia Barrios de Chúngara, elle-même sodomisée par ce qui ressemble à un loup.
La censure de l’œuvre est l’épilogue d’une bataille entre la direction du musée et les commissaires de l’exposition. Ces derniers, favorables à son maintien, voyaient dans la sculpture une dénonciation "des archétypes du pouvoir" quand la direction la jugeait "inadéquate et contraire à la ligne éditoriale du Musée [d’art contemporain de Barcelone]".
© abacapress
Une œuvre polémique qui rappelle celle de l’artiste slovène Transit Cloud ("nuage passager") suspendue entre deux buildings à Auckland (Nouvelle-Zélande).
La sculpture en aluminium commandée par la ville pour la somme de 200 000 dollars néo-zélandais (130 000 euros), censée représenter un nuage donc, a tout l’air pour beaucoup d’un pénis géant.
© abacapress
Plus proche de nous, la polémique sur l’œuvre Tree ("arbre") de Paul McCarthy. La sculpture gonflable verte, installée sur la place Vendôme à Paris en octobre dernier, devait représenter pour son auteur un sapin de Noël tandis que d’autres y voyaient un plug anal.
En plein cœur de la polémique, la structure avait finalement été vandalisée avant d’être retirée.
© abacapress
En janvier, trois semaines après les attentats de Charlie Hebdo, par peur "d’incidents", une œuvre d’art représentant des escarpins posés sur des tapis de prière musulmans a été retirée d’une exposition à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
L’œuvre Silence de l’artiste Zoulikha Bouabdellah était en effet dans la ligne de mire de citoyens clichois d’obédience musulmane.
© abacapress
Enfin, "l’œuvre d’art vivante" semble ne pas recueillir tous les suffrages. Ainsi, le 9 mars dernier, une exposition en Suède montrant deux vrais roms faisant la manche a créé la polémique. En décembre dernier à Paris, c’est l’exposition Exhibit B de Brett Bailey dénonçant le colonialisme qui avait fait grand bruit, à tel point qu’une manifestation d’opposants avait perturbé son inauguration.
En cause : de véritables acteurs Noirs rejouant les poses dégradantes des "zoos humains" de l’époque coloniale.