De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Exhibit B" ou le "zoo humain"
Femme de ménage noire en cage et immigrés ficelés sur des chaises, l’exposition performance "Exhibit B" du Sud-Africain Brett Bailey a de quoi secouer l’opinion.
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Inspiré des zoos humains du XIXe siècle, le "spectacle", présenté pour la première fois en France, rassemble une douzaine de tableaux vivants pour dénoncer le racisme de l’époque coloniale à nos jours.
Une mise en scène que certains jugent trop "raciste" justement. Installée depuis peu au théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis, elle a suscité de vives réactions. Une centaine de manifestants ont, en effet, tenté d’empêcher l’ouverture de l’exposition aux spectateurs. Sur le Net, ses détracteurs ont également récolté 19 700 signatures pour la censurer.
Cependant ce "zoo humain" jouit de nombreux soutiens dont celui de la Ligue des droits de l’Homme. La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, affirme que ce spectacle "entend dénoncer sans ambiguïté ce que le racisme a produit de pire."
L’œuvre de Brett Bailey, à Saint-Denis jusqu’au 30 novembre, investira le Centquatre de Paris du 7 au 14 décembre prochain.
Le "Zizi sexuel" : l'expo que les parents ne veulent pas voir
"Comment fait-on les bébé ?". Telle est la question que posent souvent les enfants à leurs parents, pas toujours enjoués de leur répondre.
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Une interrogation à laquelle la Cité des sciences de Paris répond avec une nouvelle expo sur la sexualité. Inspirée du Guide du zizi sexuel de Zep, l'auteur de Titeuf, "Zizi sexuel l’expo, enfin le retour !" explique aux 9-14 ans l’odyssée de la vie.
Un thème que l’association SOS Education ne voit pas d’un très bon œil : "Nous devons nous mobiliser pour protéger nos enfants de la pieuvre du sexe cru, sans tabou et mécanique qui, après avoir envahi l’univers de nos jeunes adultes, de nos étudiants, et de nos adolescents, lance ses premières tentacules sur nos petits de neuf ans." Le collectif qui surf sur la polémique de la théorie des genres tente de rassembler de nombreuses signatures – 35 000 déjà récoltés - pour interdire l’exposition.
Mais loin de la vulgarité, le "Zizi sexuel" aborde, avec humour, toutes les étapes de la vie auxquelles vont être confrontés tous les futurs adultes. Pour la commissaire de l’exposition, Maud Gouy, il a un rôle essentiel dans l’apprentissage "des valeurs citoyennes" des bambins.
"Zizi sexuel l’expo, enfin le retour !" attisera la curiosité des petits comme des grands jusqu’au 2 août 2015.
Sade surf sur la vague sulfureuse
Depuis le 14 octobre dernier, l’exposition "Sade. Attaquer le Soleil" du Musée d’Orsay ne désemplit pas. Preuve que la polémique peut être synonyme de succès.
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Dès le 8 octobre, la vidéo promotionnelle crée le buzz. A l’image du plus sulfureux des marquis, elle met en scène des hommes et des femmes dénudés s’entrelaçant lascivement et récolte plus de 160 000 vues. Une promotion dont le musée parisien se félicite : "On comprend que la vidéo puisse heurter la sensibilité, mais en même temps le sujet de l'exposition est sulfureux. Quand on va voir Sade, on ne s'attend pas à quelque chose de conventionnel."
L’exposition revient en effet sur l’œuvre littéraire du marquis de Sade qui, à l’époque, défrayait déjà la chronique. Au-travers de toiles de Goya, de Géricault ou encore de Picasso, Justine ou les Malheurs de la vertu et La Philosophie dans le boudoir prennent vie pour assurer la postérité de leur auteur.
"Sade. Attaquer le Soleil" est à découvrir au Musée d’Orsay jusqu’au 25 janvier prochain.
La "Chocolate Factory" de McCarthy
Plug anal ou arbre de Noël ? Paul McCarthy avait créé une tempête médiatique, le 16 octobre dernier, avec son "Tree" sur la Place Vendôme.
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Un orage médiatique qui a également accompagné la première de sa "Chocolate Factory" à la Monnaie de Paris. Dans un décor de laboratoire secret soviétique, l’artiste controversé met en scène des mannequins fabricant à la chaîne des pères Noël tenant le fameux sapin. Une ambiance glaçante également atténuée par les râles de l’artiste qui ponctuent toute la visite.
L’exposition, qui a lieu jusqu’au 4 janvier, offre un bel aperçu de l’univers schizophrénique de Paul McCarthy que la maire de Paris, Anna Hidalgo, soutient amplement.
Et pour ceux qui n’ont pas encore acheté leurs chocolats de Noël, les Pères Noël de l’exposition peuvent s’acheter pour la modique somme de 50 euros.