De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si au commencement était le verbe, alors Bernard Pivot est certainement le Moïse moderne élevant les tables de l’Encyclopédie au rang de connaissance universelle et la sémantique comme moyen de "se bidonner", mais toujours avec subtilité.
Bernard Pivot, 78 ans, académicien Goncourt et ancien animateur n’a rien perdu de son verbe. L’adepte du bon mot exerce régulièrement dans l’art du néologisme. Ainsi, après la récente intervention de François Hollande se disant favorable aux investissements du Qatar en France, le linguiste a imaginé le terme "qatarir" dont il brosse la définition : "acheter la France".
Autre mot, autre épisode à rebondissements : "Nanarder : semer la pagaille, foutre la merde. Ex : sitôt mariée, elle a nanardé la famille de son homme. Syn : tapir."
Enfin et toujours d’actualité, l’ancien locataire de la place Beauvau y trouve son compte : "Guéanter ; filouter sous un air austère. Ex : personne n’avait aussi habilement guéanté que le révérend père ! Syn. : tartuffer." A quand un recueil en librairie ? Qui n’a jamais suivi ses redoutables dictées ? La personne cultivée ne fait que 30 fautes, le professeur de français 10 et l’académicien 5… Après les émissions télévisées et les éditoriaux, Twitter et ses 140 caractères n’ont pas échappé à son talent.
Sur le réseau social, il propose régulièrement de nouveaux néologismes. En mai dernier le cruciverbiste avec déjà inventé des verbes à partir de David Beckham, Jérôme Cahuzac et Sylvio Berlusconi. Il complète désormais de trois tweets supplémentaires sa série entamée en janvier avec les verbes poutiner, mélenchonner, et moscovicir.
Et lui-même n’est pas en reste. Outre les mots cougar et googliser, le Petit Larousse 2014 accueille cette année cinquante nouvelles personnalités, tous domaines confondus, et Bernard Pivot y trouve enfin sa place.
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