De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au début du mois de mars, la longue et pénible période de négociations entre acteurs de la grande distribution et industriels touchait à sa fin. Dans un contexte hautement inflationniste, les enseignes de supermarchés sont prises en porte-à-faux entre, d’une part, des consommateurs qui voient leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, et d’autre part, les producteurs de l’agro-alimentaire qui réclament régulièrement des hausses significatives des tarifs, justifiant celles-ci par l’augmentation drastique des coûts de production.
Ce bras de fer houleux a débouché sur une hausse des prix dans les rayons des supermarchés, qui s’élèverait pour l’instant à hauteur de 10%, comme le rapportent nos confrères de Libération. Certains directeurs d’enseignes de la grande distribution dénoncent un manque de transparence de la part des industriels quant aux hausses des prix de production : ils les accusent en conséquent de gonfler l’ampleur du problème afin de justifier des demandes de hausse de l’ordre de 15% à 16% qualifiées de "délirantes" par le patron de Carrefour, notamment.
Supermarchés et industriels : Système U a dit stop
A la fin février, le porte-parole de Lactalis confiait à Radio Classique que les négociations étaient extrêmement tendues. Il disait alors n’avoir trouvé d’accord qu'avec 2 des 5 grands réseaux de distribution. Du côté de Système U, son président Dominique Schelcher a annoncé ce 27 mars 2023 en exclusivité à LSA que les négociations avec l’entreprise Pepsico étaient définitivement au point mort, comme le rapportent nos confrères de Capital.
Alors que des hausses de 12% à 13% leur avaient déjà été accordées en 2022, l’entreprise en question a réclamé une augmentation des tarifs de 14% à 15%, jugée totalement démesurée par Système U. Cette enseigne va donc arrêter de vendre les marques appartenant à ce groupe. Retrouvez tous les produits concernés ci-dessous.