De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En France, 10 millions de tonnes de produits sont gaspillés ou perdus chaque année, pour une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros. Ces données du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sont édifiantes tant les chiffres paraissent élevés.
En effet, l’Ademe, l'Agence de la transition écologique, dénonce un prélèvement inutile des ressources naturelles comme les terres cultivables ou l’eau. De plus, ce gâchis n’est pas sans effet sur le réchauffement climatique puisque l’institution évalue qu’il est responsable de 3% de l’ensemble des émissions nationales de gaz à effet de serre.
Si 32% de ce gaspillage s’effectue lors de la phase de production des produits, c’est lors de la consommation qu’il est le plus important (33%). En effet, on estime à 30kg par personne et par an les pertes et le gaspillage au foyer, dont 7kg serait des produits non consommés et encore emballés.
Face à ce désastre écologique, les entreprises essayent de trouver des solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Gaspillage alimentaire : outre-Manche, les grandes surfaces proposent des solutions
En février 2019, un livre blanc signé par des associations et par l’application Too Good To Go dénonçait le rôle des dates de péremption dans le gaspillage alimentaire, rapportait Le Figaro. Selon ce document, ces dates limites seraient responsables de 20% du gaspillage alimentaire dans les foyers. Des solutions étaient donc proposées comme reculer la date d’une journée.
Au Royaume-Uni, c’est une décision plus radicale que certaines enseignes de grande distribution ont adopté. En effet, The Guardian explique que, dès le mois de septembre, la chaîne de supermarchés Waitrose supprimera les dates de péremption de près de 500 produits dans le but de réduire le gaspillage.
"En supprimant les dates de péremption de nos produits, nous voulons que nos clients utilisent leur propre jugement pour décider si un produit est bon à manger ou non, ce qui augmentera ses chances d'être consommé et de ne pas devenir un déchet", justifie Marja Rompani, directrice de la durabilité et de l'éthique chez John Lewis Partnership, qui possède Waitrose, dans le quotidien britannique .
Voici 5 produits concernés par cette mesure qui pourrait, peut-être, inspirer les enseignes françaises.