Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Les ruptures de stocks continuent de s’enchaîner dans les supermarchés. Selon un sondage effectué par OpnionWay pour La Retail Tech publié le jeudi 2 février, 39% des Français espèrent voir les ruptures diminuer. C’est en effet la première préoccupation des Français après la montée des prix, comme le rapportent nos confrères de Femme Actuelle. D’après le cabinet de conseil NielsenIQ, on atteignait à la fin de l’année 2022 un taux de ruptures s’élevant à 5.5% en moyenne en magasin : un taux ayant augmenté de 1.4% en l’espace de seulement 1 an. Ce n’est cependant qu’une moyenne, et dans certaines filiales le taux de rupture atteint même les 10%.
Outre les inconvénients que cela pose pour les consommateurs, les acteurs de la grande distribution pâtissent également financièrement de la situation. Le manque à gagner pour les magasins serait en effet de 4.8 milliards d’euros par an, le risque étant que ces pertes se répercutent sur une hausse des prix en rayon.
Pénuries au supermarché : de multiples facteurs aggravants
Les causes de ces ruptures de stock à répétition sont extrêmement variées, comme le rapportent nos confrères de BFMTV. Par exemple, la grippe aviaire ayant décimé les élevages de volailles, les livraisons d’œufs se trouvent compromises au moyen-long terme : pour relancer un élevage après une épidémie, il faut au moins 10 mois. Un autre facteur pesant lourd dans la balance, car concernant un grand nombre de produits, est la crise climatique.
En effet, les anomalies météorologiques récurrentes causées par le dérèglement climatique à l’échelle du globe ont fortement perturbé la semence et la récolte de nombreux fruits et légumes. Retrouvez donc ci-dessous les 5 rayons régulièrement vides en ce moment.