Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Non seulement l’inflation poursuit sa course effrénée à la hausse, mais les ruptures de certains produits dans les supermarchés sont également toujours aussi présentes et handicapantes pour les consommateurs. Les chiffres ne mentent pas : selon un sondage OpinionWay rapporté sur le plateau de BFMTV, 39% des Français identifient les ruptures de stock comme le problème le plus grave auquel ils sont confrontés lorsqu’ils vont faire leurs courses.
Evidemment, l’inflation et la hausse des prix sont exclus de ce sondage. Les prix dans les rayons des supermarchés ont progressé de 12,6% sur un an, plus du double de l'inflation générale (+5,9% en 2022). Les ruptures atteignent à ce jour des niveaux battant tous les records. Une étude Nielsen a constaté un taux de rupture s’élevant à 5.5%, un nombre qui a augmenté de 1.4 points en un an à peine !
Ruptures de stock en supermarché : une multitude de facteurs aggravants
Les causes de ces ruptures sont nombreuses et cumulatives, chaque produit ayant des spécificités propres à ses modalités de production et d’acheminement. Parmi les causes les plus récurrentes, on retrouve évidemment les aléas climatiques : un facteur qui risque de ne pas s’améliorer d’ici longtemps compte tenu de la catastrophe écologique en cours.
Les difficultés de recrutement, notamment dans le secteur de la logistique, entraînent des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, toutes catégories de produits confondues. La hausse du coût de l’énergie a également son rôle à jouer dans les ruptures : les industriels freinent leur cadence de production pour tenter de réduire leurs factures d’électricité.
Grandes distribution : près de 5 milliards d'euros de pertes en 2022
Pour la grande distribution, ces ruptures de stock représentent un manque à gagner énorme. Selon le cabinet NielsenIQ, relayé par BFMTV, la perte financière est en effet estimée à 4,8 milliards d'euros par an. Une situation alarmante dont s'était déjà fait l'écho Dominique Schelcher, le PDG de Système U, qui alarmait sur une situation inédite dans le JDD déjà à la fin 2022. "Nous n’avons jamais connu, en tout cas pas depuis plus de cinquante ans, une crise comparable à celle d’aujourd’hui, analysait-il.
La chaîne alimentaire française se situe à un tournant. C’est bien plus grave que pendant la pandémie. Tout peut basculer très vite". Il assurait déjà que les fabricants allaient devoir "trancher en réduisant le nombre de références dans leurs gammes : Les produits plus chers, ceux qui se vendent le moins". La Coopération agricole, qui représente 40 % des marques que l’on trouve en supermarché, confirmait cette hypothèse en précisant que de nombreux producteurs vont devoir réaliser des arbitrages pour s’en sortir. Une situation qui ne devrait pas s'arranger en 2023 avec un secteur de production des oeufs et de la volaille durablement affecté par la grippe aviaire.
Retrouvez donc ci-dessous les 8 produits qui viendront à manquer dans vos supermarchés.
5,5% de ruptures de stock en 2022, un record
Selon le cabinet spécialisé NielsenIQ, les ruptures de stock en supermarché ont atteint 5,5% à la fin de l'année 2022, un record. Seulement voilà : certains produits sont bien plus touchés que les autres... D'après Femme Actuelle, voici la liste des denrées qui manquent le plus dans les rayons des grandes surfaces :
- Les eaux aromatisées (+10,9 points) ;
- Les eaux gazeuses (+10,3 points) ;
- Les oeufs (+9,7 points) ;
- L'alimentation animale (+6,8 points) ;
- La crème fraîche (+5,4 points).
Grande distribution : 8 enseignes épinglées pour manque de transparence
Dans le même temps, les grandes enseignes de la ditribution sont aussi pointées du doigt pour leur manque de transparence en matière écologique. En effet, ce jeudi 2 février, un rapport du Réseau Action Climat a été publié et met notamment en avant un manque flagrant de transparence de la part des enseignes de la grande distribution en ce qui concerne leur engagement écologique. Cette étude s’est basée sur plusieurs facteurs relevant de l’engagement climatique.
Tout d’abord, la mesure dans laquelle les enseignes promeuvent une alimentation durable et la rendent accessible à leurs clients. Le rapport passe également au crible les engagements et plans d’action pour une consommation responsable et durable des acteurs de la grande distribution ainsi que leurs actions pour la réduction des émissions de CO2 dans la chaîne de production et d'approvisionnement. Le rapport porte enfin sur la transparence des enseignes quant à leur engagement et leurs émissions. En la matière, 8 supermarchés sont pointés du doigt :
- Auchan (6,4/20)
- Casino (6,6/20)
- Système U (6,9/20)
- Leclerc (7,1/20)
- Monoprix (7,9/20)
- Intermarché (7,9/20)
- Lidl (8/20)
- Carrefour (8/20)