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Nouvelle alerte dans les supermarchés. Après les pizzas surgelées, les fromages et les chocolats, c’est au tour du sucre blanc de faire l’objet d’un rappel. La marque premier prix du groupe Intermarché, Top Budget, a volontairement rappelé des boîtes de sucre blanc en morceaux de 1kg. La cause : la “présence potentielle de morceaux de verre” dans ces produits, indique Rappel Conso. Vérifiez bien que vous n’avez pas l’une de ces boîtes de sucre dans vos placards.
Commercialisées du 7 mars 2022 au 5 avril 2022, voici comment les identifier :
- GTIN : 3410280043678
- Lot : 0202 O 2 059 - Horodatage 0:00 à 23:59
Comme il s’agit d’une des marques du groupe Intermarché, ce produit n’a été commercialisé que dans les supermarchés de l’enseigne aux mousquetaires.
Dans le diaporama ci-dessous, découvrez les neufs départements concernés par ce rappel.
Sucre dangereux : que faire ?
La présence potentielle de morceaux de verre dans les boîtes de sucre en morceaux est la cause de ce rappel. Si vous en avez dans vos placards, les consignes sont simples : ne les consommez surtout pas !
Ceux qui ingurgitent ces morceaux de sucre s’exposent à “desrisques de blessures” et à des “effets indésirables suite à l’ingestion du produit”, indique l’alerte de Rappel Conso.
C’est pourquoi les clients ayant acheté une boîte de sucre potentiellement dangereuse sont appelés à jeter le produit ou à le ramener en magasin pour demander un remboursement.
Pour ce faire, rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre à l’accueil de votre point de vente avec le produit rappelé ou avec une photo du produit et du code barre.
Un système de contrôle sanitaire défaillant en France ?
Face aux rappels produits qui se multiplient et les scandales sanitaires survenus avec les pizzas Buitoni, les chocolats Kinder ou le retrait de plusieurs lots de fromage aux quatre coins de la France, l’ONG Foodwatch a dénoncé ce mercredi 6 avril dans un communiqué le manque de moyens des autorités de contrôle sanitaire en France.
Ces trois affaires – Buitoni, Kinder et Graindorge - montrent qu’on ne peut pas faire confiance à Nestlé, Ferrero et Lactalis, pourtant leaders sur leur secteur, et que le système d’auto-contrôles confié aux industriels n’est pas suffisamment efficace”, assure l’association de défense des consommateurs. “Ce que ces scandales révèlent malheureusement une nouvelle fois, ce sont les défaillances du système”, a déploré Karine Jacquemart, directrice générale de l’association de défense des consommateurs, sur RMC.
Un constat que Foodwatch n’est pas le seul à faire. L'association pour la santé des enfants dénonce également “la baisse constante des effectifs d'inspecteurs et d'une réglementation trop laxiste”. Ces scandales démontrent “que le système de sécurité sanitaire qui repose essentiellement par des autocontrôles des usines ne fonctionne pas”.