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Le tarif du gaz devrait rester quasiment stable. C'est en tout cas ce qu'annoncent Les Echos dans leur édition de ce vendredi. Le quotidien économique explique en effet que "l'application de la formule de calcul des tarifs du gaz pour les particuliers devrait aboutir à une hausse inférieurs à 1% au 1er janvier 2013". Celui-ci précise que "le calcul doit être effectué un mois avant la date de révision du tarif, soit le 1er décembre, mais les grandes lignes de l'évolution sont déjà déterminées". Et d'ajouter que ces dernières sont notamment tributaires des contrats d'approvisionnement passés par GDF Suez, "indexés à 74% sur le prix du pétrole, resté globalement stable au cours des six derniers mois".
"Le gel partiel des tarifs"
Et alors que le Conseil d'Etat peut cependant changer la donne au dernier moment, l'Anode, l'association qui regroupe des opérateurs alternatifs d'énergie concurrents de GDF Suez, a décidé de réagir. En octobre dernier, elle a ainsi déposé un recours en référé devant le Conseil d'Etat pour s'opposer à la décision du gouvernement de limiter à 2% la hausse du prix du gaz au 1er octobre. Selon elle, le "gel partiel" des tarifs réglementés du gaz menace non seulement le développement de la concurrence, mais "affecte significativement la santé financière" de ses membres. L'association avait déjà menacé le gouvernement à plusieurs reprises de recourir à une telle action en justice. En entérinant une hausse de tarifs de 2% au 1er octobre --alors qu'ils auraient dû augmenter de 6,1% selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE) - pour couvrir les coûts de GDF Suez - "le gouvernement a pris la décision de continuer à politiser les tarifs réglementés", a estimé l'Anode.
Les Echos ont, quant à eux, souligné ce vendredi que si le Conseil d'Etat donne satisfaction à l'association, "l'arrêté tarifaire du 1er octobre pourrait être annulé et une hausse finalement imposée en janvier".