De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
On pourrait l'appeler "l’affaire de la baguette". Rarement les politiques auront autant évoqué le pain que ces dernières semaines, depuis la mise en vente d’une baguette à 29 centimes par les magasins Leclerc. Si les professionnels du secteur sont vent debout contre ce tarif – qu’ils estiment déloyal – ils ne sont pas les seuls à s’indigner. Le prix de la baguette est un sujet qui fâche, entre des politiques qui n’ont aucune idée de leur prix et des Français qui ont l’impression de la payer chaque année un peu plus cher.
Baguette : les règles que les boulangers doivent respecter
L’un des derniers à s’être saisi du sujet est le député France Insoumise Alexis Corbière. Comme l’explique franceinfo, il a évoqué le prix de la baguette blanche le vendredi 28 janvier dans l’émission Bonjour chez vous, diffusée sur Public Sénat. Il affirme alors : "On est sur un produit qui d’ores et déjà est réglementé (…) actuellement les prix de la baguette sont aussi encadrés". Une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue, puisqu’elle est fausse.
En effet, rappelle le site, les boulangers peuvent fixer librement le prix de leur baguette de pain depuis… 1987, soit 35 ans. Avant cette date et l’ordonnance du 1er décembre 1986, le prix du pain était en effet encadré par l’Etat et les professionnels du secteur n’étaient pas libres du tarif affiché. Les prix varient pourtant peu dans les enseignes qui se trouvent au sein du même secteur. La Confédération nationale de la boulangerie explique à franceinfo qu’ils sont fixés en fonction du coût de fabrication du pain et que les commerçants prennent en compte la concurrence. Si le prix est libre, certaines obligations demeurent, notamment en ce qui concerne l’affichage du poids du produit et le tarif au kilo.