De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
2022 a été sans pitié pour le pouvoir d'achat des Françaises et des Français. Et l'année 2023 risque bien de suivre le même chemin... Face àl'inflation galopante qui frappe de plein fouet le secteur alimentaire, nombreux sont les consommateurs qui multiplient les efforts pour alléger leur ticket de caisse. Après une hausse des prix de 13,3% sur un an au mois de janvier, l'Insee prévoit une inflation à 13,7% en février.
Si bien que les experts de la grande distribution mettent en garde face à un "mars rouge", durant lequel les prix pourraient bien bondir. Michel-Edouard Leclerc, patron du comité stratégique des centres éponymes, a mis en garde : "Ce n’est pas mars qui va être rouge mais le deuxième trimestre".
Hausse des prix : "Il y a une recherche d'effet d'aubaine", déplore le PDG de Système U
Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, PDG de Système U, qui se montre également pessimiste quant aux mois à venir. "Mon pronostic malheureusement pour les mois qui viennent est de 10% supplémentaires, malgré tous nos efforts", a-t-il révélé au micro de France Inter.
"Autant les choses étaient très justifiées tout au long de l'année dernière, avec les conséquence de la guerre en Ukraine, autant cette année, il y a une recherche d'effet d'aubaine de la part d'un certain nombre d'acteurs (...) Pourquoi continue-t-on à nous demander des hausses de prix ? Le blé est en baisse de 23%, l'huile de 40% sur ces derniers mois. Le beurre, le maïs, l'acier, l'aluminium, les emballages, les transports sont à la baisse", déplore le spécialiste.
14 à 15% d'augmentation pour les grandes marques
Selon RTL, les négociations entre la grande distribution et les fournisseurs ont débouché sur une conclusion préoccupante : les prix des produits alimentaires devraient globalement augmenter de 10%, en plus des 14% déjà observés jusqu'alors. "Les grandes marques ont mieux négocié que les petites industriels, et ce n'est pas très bon pour les consommateurs : +14% à +15% pour ces grands groupes", expliquent nos confrères, en s'appuyant sur les déclarations de l'Ilec.
Si l'ensemble des produits alimentaires devrait coûter plus cher dans les prochaines semaines, certains sont plus touchés que d'autres. A l'inverse, certains seront épargnés par la hausse des prix. On fait le point dans notre diaporama ci-dessous.