Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une nouvelle série de mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français vient d’être votée, aux alentours de 3 heures du matin dans la nuit de mardi à mercredi à l’Assemblée nationale, après quatre jours de discussions parfois chaotiques.
C’était bien la priorité affichée du gouvernement d’Elisabeth Borne : redonner aux ménages un peu de mou côté finances, face à une inflation inédite. La promesse sera-t-elle respectée ?
Un premier projet de loi sur le pouvoir d’achat a déjà été adopté par les députés jeudi dernier. Il prévoit toute une série de mesures visant à aider les ménages face à l’inflation, et requiert “un effort budgétaire de 8 milliards d’euros de la part des pouvoirs publics, répartis sur 2022 et 2023”, précisent les rapporteurs du texte. Après des heures d’un débat parfois houleux, le projet a été adopté par l’Assemblée nationale, à 341 voix contre 116 (21 abstentions).
Pouvoir d’achat : les mesures du premier projet voté la semaine dernière
Voici ce qu’il prévoit, entre autres :
- La poursuite de la “prime Macron”, d’un montant maximal de 3000 euros, qui pourra être versée jusqu’au 31 décembre 2023 aux salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du Smic.
- L'exonération de cotisations sociales pour les travailleurs indépendants
- La revalorisation à 4%, rétroactive au 4 juillet, des retraites et des prestations sociales
- Une aide alimentaire de 100 euros par foyer, à laquelle s'ajoutent 50 euros par enfant à charge.
Ce premier projet de loi doit désormais être discuté au Sénat, et pourrait être appliqué dès la rentrée.
Mais il ne saurait suffire à endiguer l’inflation grandissante et la galère dans laquelle se retrouvent désormais de nombreux ménages.
L’hémicycle s’est ainsi penché, cette semaine, sur un deuxième projet de loi sur le pouvoir d’achat, visant cette fois à “corriger à la hausse ou à la baisse les dépenses et recettes prévues en loi de finances initiale, et notamment le budget des mesures pour le pouvoir d’achat”, précise le site actu.fr.
Le texte a été voté dans la nuit de mardi à mercredi, là aussi, après de longs débats et quelques revers, à 293 voix contre 146 (17 abstentions).
Découvrez dans notre diaporama les mesures qui ont été adoptées et comment elles risquent de vous impacter dès la rentrée, si le projet passe l’épreuve du Sénat.