De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il existe une différence majeure entre la date de péremption d’un produit frais vendu en métropole française et le même produit vendu dans un département d’Outre Mer. L’Etat, qui mène une bataille sans merci contre le gaspillage, a décidé qu’il fallait recalibrer ces deux dates. Victorin Lurel, ministre de l’Outre Mer, a déclaré que plus de 300 produits frais des îles avait une date de péremption plus longue que ceux vendus en métropole. Il a cité comme exemple les yaourts. En France métropolitaine, s’ils sont encore bons 30 jours, ils le sont 20 jours de plus (donc 50) en Outre Mer.
Quelle est la solution ?
Le gouvernement a décidé d’aligner les deux dates. Cependant, deux problèmes risquent de se poser. Les fabricants vont-ils allonger les dates sur l’Hexagone ou raccourcir celles des îles ? Si on rallonge les dates sur la métropole, les défenseurs de l’agro alimentaire seront contre, étant donné que plus les consommateurs gaspillent, plus ils consomment ! S’ils gaspillent moins, ils dépenseront moins. Toutefois, les produits frais sont confectionnés en France métropolitaine, il faut donc un certain temps aux bateaux pour assurer la livraison dans les Dom Tom. Il n’est donc pas possible de raccourcir les dates de péremption Outre Mer. Les fabricants ont 6 mois pour se mettre d’accord.
Est-ce bon pour notre santé ?
A l’antenne d’Europe 1, le nutritionniste Jean-Michel Cohen a rassuré les consommateurs, il est possible de manger des produits frais après leurs dates de péremption : "Quand la conservation est bien faite, on peut pousser la consommation au delà, pendant plusieurs jours. Les industriels et les autorités ont fait en sorte de prévoir une marge de sécurité" a-t-il déclaré.