De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des rayons vides et des commandes en retard. Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, de nombreuses pénuries touchent différents secteurs : automobile, bricolage, électronique... Il y a quelques jours, le géant suédois de l'ameublement, Ikea, reconnaissant un taux de pénurie de 20% dans ses rayons, soit un produit sur cinq. D'après Les Échos, il s'agit majoritairement d'accessoires et d'objets de décoration. Seuls 5% des produits manquants sont des meubles.
Selon les informations de BFMTV, le secteur du bricolage est également touché par des pénuries de matières premières et autres biens. On constate un manque de bois, de tuile, d'ardoise, de plomb, de zinc... Mais aussi d'outillage comme les perceuses, les scies et les pinces, et de quincaillerie, comme les vis, les serrures ou encore les chevilles. Jean-Paul Tréville, président de Revert, magasin d'outillages et bricolage dans les Yvelines, explique l'état de la situation à la chaîne d'information en continu : "Un produit simple va connaître une très grosse hausse de prix, 20 à 60% selon les produits", déclare-t-il. En ce qui concerne les produits avec une valeur ajoutée, la hausse est un peu plus raisonnable, de l'ordre de 2 à 10%.
"Des problèmes d'approvisionnement (...) au niveau des moteurs, des composants électriques"
De son côté, RTL rapporte le retard pris sur les chantiers et l'augmentation des prix. "On manque d'inox pour les cuisines, on manque de bois, on manque de PVC pour les fenêtres", explique le média. À la sortie d'un magasin de bricolage, la station de radio généraliste a interrogé le gérant d'un magasin de bricolage parisien. "Ce qui va être amené à manquer, ce sont les scies sauteuses. Il nous reste juste les modèles d'expo. Ce n'est plus commandable, des problèmes d'approvisionnement a priori, au niveau des moteurs, des composants électriques", déplore-t-il.