Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Une arrivée en fanfare... Qui se fait toujours attendre. Au mois de mai, le magazine Capital annonçait l'arrivée imminente des supermarchés Mere dans l'Hexagone. Ce hard-discounter russe, déjà présent dans de nombreux pays, entendait bien faire de la concurrence à Lidl et Aldi avec l'ouverture de trois magasins dès le mois d'octobre 2021. Trois mois plus tard, où en est-on ?
Mere : des ouvertures annulées en France ?
Comme l'explique le site, rien n'a vraiment bougé de côté-là, car aucun des trois supermarchés prévus n'a encore ouvert ses portes. Pour rappel, voici où ils devaient être situés :
- Pont-Sainte-Marie (Aube)
- Sainte-Marguerite (Vosges)
- Thionville (Moselle)
S'agit-il d'un faux départ qui pourra être rattrapé ? Mere a-t-il renoncé au contraire au marché français ? Selon les informations de Capital, l'ouverture du supermarché dans les Vosges est annulée. Une employée de la mairie explique en effet qu'"il n'y aura pas de magasin Mere à Sainte-Marguerite". Ailleurs, le projet n'est pas encore mort, mais reste toujours très flou : la mairie de Thionville explique à France Bleu Lorraine "qu'aucune démarche n'a été réalisée" par le groupe dans sa ville. "Toutes les formalités leur avaient été transmises. Ils nous avaient assuré de les réaliser rapidement", précise un élu. À Pont-Sainte-Marie, les autorités locales ne savent pas si le projet aboutira ou non.
Simple retard ? Pas vraiment. Interrogé par Capital, un ancien employé de Mere, en charge du déploiement de la firme dans l'Hexagone, est catégorique : "Je ne pense pas que Mere s'implantera en France : je n'y crois pas du tout". Pour quelles raisons ? Il explique au site avoir signé trois baux commerciaux au nom de l'enseigne, mais ne pas avoir été payé pour son travail. Il a donc décidé d'arrêter sa collaboration avec le hard-discounter, car ce dernier aurait un "faible intérêt pour les réglementations françaises". Le projet sera-t-il relancé dans les prochains mois ? Personne ne le sait pour l'instant. Affaire à suivre, donc.