De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La guerre en Ukraine laisse planer un risque de pénurie en Europe de l’Ouest. En Belgique et en Espagne, par exemple, certaines enseignes comme Lidl et Aldi ont d’ores et déjà imposé une limite du nombre de produits par caddie sur l’huile, la farine ou encore les aliments en conserve. Pour Emmanuel Macron, le conflit russo-ukrainien pourrait conduire le monde "dans une crise alimentaire sans précédent", précisait le président Français à la sortie du G7.
Pas d’inquiétude, la France n’est pas en danger. "Il n’y a pas de risque de pénurie en France. Je voudrais vraiment être très rassurant. Mais je parle bien de la France. On est indépendant d’un point de vue de la production alimentaire. C’est toute la politique qu’on mène", précisait le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie sur RMC, jeudi 24 mars 2022.
Si les rayons des supermarchés ne risquent donc pas d’être désertés, la guerre en Ukraine ne sera tout de même pas sans conséquence pour les consommateurs français. En effet, les prix risquent d’augmenter.
Pénurie : un risque pour les énergies
Le guerre en Ukraine risque en revanche de provoquer des pénuries de gaz et d’électricité. Dans un entretien accordé au journal Les Echos, Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a tenu à alerter les Français : "Il faut économiser du gaz et de l’électricité en France dès maintenant sinon cela pourrait mal se passer l’hiver prochain".
Pour ce faire, il indique que l’effort doit être collectif : "Les industriels, le tertiaire, les bâtiments publics mais aussi chacun d’entre nous, que ce soit en baissant le chauffage, la climatisation, les lumières". "Il y a urgence et chacun doit s’y mettre", insiste Jean-François Carenco.
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