De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les conditions de travail des agriculteurs les conduisent cette semaine à descendre dans les rues, ou plutôt sur les autoroutes. Des difficultés de rémunérations constantes, pour lesquelles beaucoup expriment leur ras-le-bol. Si les industriels, les grandes surfaces et les autorités ont leur part de responsabilité dans cette situation pour le moins difficile, vous pouvez, vous aussi, en tant que consommateur, contribuer à une meilleure rémunération des agriculteurs. Pour cela, en rayon, soyez attentif aux différents labels proposés sur les produits. Deux types de labels existent, dans un premier temps, les labels dits "officiels" :
AOP, Label Rouge… À acheter, mais….
- AOP : “L’Appellation d’origine protégée désigne un produit dont, toutes les étapes de production sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même aire géographique, qui donne ses caractéristiques au produit.” évoque le site economie.gouv.fr
- IGP : L’indication géographique protégée : cette appellation “identifie un produit agricole (...) dont la qualité, la réputation ou d’autres caractéristiques sont liées à l’origine géographique”.
- Le Label rouge : les agriculteurs et producteurs respectant un cahier des charges très précis et homologué par arrêté interministériel peuvent demander ce label. Attention néanmoins, puisque quelconque produit peut en bénéficier, des produits hors UE peuvent l'acquérir ce qui en fait une limite majeure pour encourager nos producteurs Français.
- Parmi les autres Labels Officiels, on retrouve également AOC, l'Appellation d'origine contrôlée, AB pour l'agriculture biologique, Certification de qualité et enfin STG, Spécialité traditionnelle garantie. Au total, il existe ainsi sept labels officiels, comme nous le rappel Le Parisien.
Ces labels sont fiables, c'est ce que confirme le spécialiste de la Grande Distribution Oliver Dauvers : “ On peut faire confiance, ils ont quand même l’avantage d’être gérés par le ministère de l’Agriculture”, mais ils présentent malgré tout quelques limites. S'ils garantissent globalement un certain respect des règles et du savoir-faire demandé, ils ne garantissent pas nécessairement une rémunération meilleure pour les agriculteurs. Pour s’assurer que les produits que vous achetez garantissent un revenu décent, c’est ici qu’interviennent les labels non-officiels, que vous devez prioriser avant de passer en caisse. Les voici dans notre diaporama.