De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une inflation “suspecte”. C’est en tout cas l’avis de Michel-Edouard Leclerc, patron de l’enseigne du même nom, qui s’étonne des retombées réelles de la guerre en Ukraine. Il va même, informe BFMTV sur son site, jusqu’à questionner la nécessité de certaines des hausses de prix aujourd’hui observées sur le sol hexagonal. L’homme d’affaires, poursuivent nos confrères, n’a d’ailleurs pas hésité à jeter le discrédit sur les fournisseurs - et notamment les siens - estimant que certains industriels profitent actuellement de la situation économique pour gonfler leurs marges… Au détriment du secteur de la grande distribution et donc, in fine, des consommateurs.
“La moitié des hausses demandées ne sont pas transparentes, elles sont suspectes”, a-t-il ainsi déclaré devant les micros de nos confrères. Et lui de poursuivre, sans appel, invitant les parlementaires fraîchement élus à l’Assemblée nationale à “ouvrir une commission d’enquête sur les origines de l’inflation, sur ce qu’il se passe sur le front des prix”.
Inflation suspecte : ce qui met la puce à l’oreille du patron de Leclerc
Dans les faits, insiste encore Michel-Edouard Leclerc, plusieurs éléments ont de quoi surprendre. "Quand vous avez des fabricants de produits à base de chocolat cacao qui vous invoquent l'Ukraine pour une augmentation de 15% de tarifs sur de la confiserie, sur des barres chocolatées, je parle de Nestlé, je parle de Mars, il faut quand même pas déconner! On est sur l'autre continent pour le chocolat et le cacao!", a-t-il ainsi affirmé.
Un certain nombre de produits coûtent en effet beaucoup plus cher qu’il y a un an. Découvrez la liste dans notre diaporama, ci-dessous.