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Les derniers chiffres sont édifiants. Dans son dernier rapport, l’institut d’études spécialisées IRI note que les produits de grande consommation ont vu leur prix bondir de 2,9% fin avril, sur un an. Pour les seuls produits alimentaires, l’inflation grimpe à 4,1%, selon l’UFC Que Choisir.
Et surtout, cette tendance, à la hausse depuis décembre, devrait s’accentuer.
Les prévisions sont bien sombres : Michel Edouard Leclerc, invité sur BFM TV, annonce que ce chiffre pourrait doubler d’ici l’été. Dominique Schelcher, le patron de Système U, table lui sur une inflation à 10% dans quelques semaines.
Dans ce contexte, le pouvoir d’achat des Français va de mal en pis.
4000 euros de dépenses en plus à l’année
Selon l’UFC Que Choisir, l’inflation actuelle signifie qu’en moyenne, les ménages vont dépenser 2000 euros de plus par an. Si les chiffres doublent, ce budget pourrait donc dépasser les 4000 euros.
La situation est critique, et en attendant les éventuelles mesures du gouvernement, comme le chèque alimentaire promis par le candidat Macron, les consommateurs souffrent en silence.
A la hausse des prix s’ajoute également la crainte de pénuries, dont les effets se font déjà sentir dans les supermarchés, où certains rayons se vident. “Dès que leur pouvoir d’achat se réduit, les ménages se dirigent vers les aliments basiques, toujours moins chers. Or cette tension qu’ils créent a tendance à faire grimper les prix”, explique Pascale Hébel, experte des tendances de consommation, au Parisien.
Inflation : quelles sont les vraies causes ?
La principale raison à cette flambée des prix, inédite depuis 2008, c’est bien sûr la guerre en Ukraine. Mais “la guerre n’explique pas tout. Les distributeurs ont tendance à l’utiliser comme excuse”, note l’économiste Stéphanie Villiers dans les colonnes du Parisien. La pandémie de Covid, les politiques budgétaires occidentales ou encore la transition énergétique ont aussi un rôle à jouer dans ce déséquilibre, note l’AGEFI.
Reste que, si la situation perdure, et que l’inflation atteint la barre redoutable des 10%, “la pression pour l’augmentation des salaires deviendra intenable. Et là, l’inflation sera alors encore plus galopante”, poursuit Stéphanie Villiers dans L e Parisien.
Pour certains produits, une telle hausse des prix semble pourtant inévitable. Découvrez-les dans notre diaporama.