Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Vous vous entêtez à refuser le compteur Linky ? Ne vous étonnez pas de recevoir un message menaçant de la part d’Enedis : l’entreprise n’hésite pas, en effet, à contacter les Françaises et les Français qui ne sont pas encore équipés et leur rappelle ce qui les attend. Certains de nos lecteurs nous ont ainsi communiqué le SMS qui leur a été envoyé. "Dans le cadre du changement de votre compteur d’électricité, CPCP Telecom, partenaire ENEDIS, intervient dans votre quartier", peut-on lire. La société mentionne ensuite une date limite avant laquelle il est indispensable de prévoir l’opération. Sans quoi… "Des frais pourront vous être facturés ultérieurement pour le relevé spécifique de votre compteur actuel", alerte la filiale d’EDF.
Un SMS qui n’est pas sans agacer - et sans inquiéter ! - quelques-uns des concernés. Pourtant, promet le militant anti-Linky Stéphane Lhomme, il n’y a pas véritablement matière à paniquer. Au contraire.
Compteur Linky : faut-il craindre l’inquiétant SMS d’Enedis ?
"Enedis, en faisant installer le compteur Linky, cherche notamment à réduire ses coûts. Cela passe par la disparition d’un certain nombre d’emplois, notamment parmi ceux supposés assurer la relève des compteurs", rappelle d’entrée de jeu le fondateur de l’Observatoire du Nucléaire, qui soupçonne la préparation d’une privatisation de l’entreprise.
"De notre côté, nous avons des informations qui laissent à penser que la relève visuelle des compteurs à aiguilles ne sera pas facturée aux Françaises et aux Français qui ont rejeté le compteur Linky. Les ménages qui le refusent sont répartis sur l’ensemble du territoire… Ce qui ne permettrait pas à Enedis de réaliser des économies substantielles, si la relève était maintenue. Dès lors, il est probable qu’Enedis exige un relevé réalisé directement par les usagers", soutient-il.
De quoi l’agacer plus encore, en vérité. "Il ne s’agit donc que de menaces. C’est un moyen d’intimidation, ce qui n’a rien d’étonnant au vu des méthodes employées par la filiale d’EDF et ses intervenants, ces six dernières années", déplore le militant.