La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
D’ici peu, l’intégralité des ménages Français seront équipés d’un compteur Linky. Exception faite, bien sûr, de celles et ceux qui aujourd’hui encore font barrage à l’installation de l’appareil. Ceux-là, a fait savoir Enedis, devront garder leur ancien compteur à aiguille… ce qui signifie probablement - affirme la Commission de régulation de l’énergie (CRE) - être obligé de payer un surcoût pour "prestations annexes". L’organisme estime en effet "justifié que les consommateurs qui n’ont pas laissé l’accès au compteur se voient facturer une prestation de relève à pied résiduelle, compensant les surcoûts occasionnés", rappelle Libération. Ce que nie le militant Stéphane Lhomme dans nos colonnes.
Du reste, près de 35 millions de ces dispositifs ont d’ores et déjà été installés aux quatre coins de la France. Le déploiement du Linky touche donc à sa fin, ainsi que l’a déjà expliqué Planet, ce qui ne veut pas dire que vous n’en entendrez plus parler. Au contraire ! Les reproches fusent encore et tous ne concernent pas directement le fonctionnement de l’appareil en lui-même. Récemment, c’est un ancien employé d’EDF et de ERDF qui pointait du doigt certains des problèmes inhérents à la pose du boîtier anis.
Compteur Linky : l’autre problème dont il est (trop) peu question
"Je ne suis pas contre les avancées technologiques, mais ce sont les pratiques de déploiement de ce compteur qui me choquent", attaque d’entrée de jeu Patrick Gossmann, interrogé par le journal La Voix Le Bocage, une locale du portail Actu.fr. Il explique ne plus reconnaître l’entreprise qu’il aimait pourtant "beaucoup" par le passé. Et lui de souligner qu’Enedis, dans sa recherche de profit à tout prix, aurait perdu le sens du lien client sinon toute valeur de service public, poursuivent nos confrères.
"On impose au client un produit qui est une véritable intrusion dans la vie privée de la personne", assène-t-il, non sans poursuivre : "Le citoyen consommateur n’a plus la liberté de choisir la qualité de vie dans son propre domicile".
Hélas, le problème va aussi beaucoup plus loin. Explications.
Menaces, intimidations… Les techniques discutables d’Enedis pour installer le compteur Linky
Plusieurs Françaises et plusieurs Français ont dû déposer une main courante contre Enedis. Certains ont même envisagé de porter plainte contre l’entreprise. Pourquoi ? Car l’entreprise filiale d’EDF n’hésite pas à harceler certains de ses clients pour qu’ils acceptent finalement l’installation du compteur communiquant. Dans certains cas, les prestataires ont en effet appelé leurs clients jusqu’à trois fois par jour en moyenne.
Pour Stéphane Lhomme, militant écologiste connu notamment pour son engagement anti-Linky, il faut appeler un chat un chat : l’entreprise "terrorise" voire "menace" les Françaises et les Français qui refusent le compteur jusqu’à ce qu’ils cèdent.
"Ils disent souvent qu’il ne sert à rien de résister puisqu’en 2021 tout le monde aura Linky. Et que ceux qui ne l’auront pas devront le payer très cher. Souvent, ils parlent d’un coût de 900 euros et ils s’en servent pour terroriser les gens. Or, c’est un argumentaire mensonger", jugeait-il d’ailleurs dans nos colonnes. Leur "cœur de cible" est d’ailleurs bien identifié : ils s’en prennent avant tout aux personnes âgées, considérées plus vulnérables…
Patrick Gossmann, pour sa part, multiplie aussi les griefs à l’encontre de l’entreprise. La liste.
Le compteur Linky n’était pas nécessaire, affirme un professionnel du secteur
Aux yeux de Patrick Gossman, la volonté d’Enedis est assez simple à résumer : "Nous imposer un nouveau produit, dont l’innocuité n’est pas prouvée, dont la sécurité des données n’est pas assurée et la durée de vie limitée", affirme-t-il, volontiers à charge. "J’ai fait toute ma carrière dans le domaine, je sais de quoi il retourne, mais combien de clients ne savent pas à quoi s’en tenir ?", rappelle-t-il ensuite, non sans préciser que selon lui, "on a quand même le droit de choisir les risques qu’on accepte de courir pour sa santé".
D’autant plus que la transition n’était peut-être pas aussi indispensable que d’aucuns cherchent à le faire penser… "On pourrait même garder les compteurs électroniques existants, ne faisant pas appel au courant porteur en ligne (émetteur d’ondes électromagnétiques), pour autant qu’ils soient en bon état", souligne encore cet ancien professionnel. A bon entendeur…