De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce jeudi 2 février, le Réseau Action Climat, plus communément appelé RAC, a publié son rapport portant sur la question de l’alimentation et du climat dans les politiques des principales enseignes de la grande distribution. Les chiffres ne trompent pas : les scores obtenus sont décevants. Cette étude s’est basée sur plusieurs facteurs relevant de l’engagement climatique. Tout d’abord, la mesure dans laquelle les enseignes promeuvent une alimentation durable et la rendent accessible à leurs clients : par exemple, le fait de minimiser le nombre de promotions faites sur la viande issue d’élevages intensifs.
La promotion d’une alimentation durable auprès des consommateurs reviendrait donc, d’après le RAC, à encourager une consommation moindre en quantité, mais d’une qualité supérieure de viande et de produits laitiers. Or, le rapport montre très clairement que tous les distributeurs opèrent selon une stratégie totalement inverse : leur marketing oriente les consommateurs vers l’achat en grande quantité de viande à bas prix.
Transparence : la grande distribution en échec total
La deuxième catégorie d’évaluation correspond aux engagements et aux plans d’action pour une consommation responsable et durable, ainsi que pour la réduction des émissions de CO2 dans la chaîne de production et d’approvisionnement. Là encore , force est de constater l’échec généralisé : peu d’objectifs sont fixés et, lorsqu’ils le sont, ils manquent cruellement d’ambition. La troisième catégorie d’évaluation est la plus intéressante ici, car elle concerne plus directement le consommateur responsable. C'est celle dans laquelle les notes laissent le plus à désirer.
Cette fameuse catégorie porte sur la transparence des enseignes quant à leur engagement et leurs émissions. Dans les rapports publiés par les distributeurs eux-mêmes , leurs bonnes pratiques sont bien évidemment mises en avant. Cependant, on y retrouve aucune information concernant la proportion que ces "bonnes actions" représentent par rapport aux autres sources d’approvisionnement moins écoresponsables. Pour les clients désireux de s’informer sur l’impact de leur consommation, clients qui sont de plus en plus nombreux à l’ère d’une responsabilisation écologique généralisée, ce manque de transparence fait cruellement défaut.
Retrouvez donc ci-dessous le classement des 8 grandes enseignes le moins bien notées en termes de transparence.