De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'Insee a publié ce mercredi une étude sur les Français et les jeux d'argent. Qu'ils aient joué aux courses, au casino, au grattage, aux loteries ou sur internet, les Français y ont passé 46 milliards d'euros en 2012. Malheureusement, tout le monde ne gagne pas, et en moyenne, lorsqu'un joueur a misé 2 000 euros sur un an, il n'a récupéré que 1 600 euros, ce qui représente donc une perte de 400 euros...
En 2013, l'Insee note une légère baisse de 0,8% dans la consommation des jeux, même si elle reste toujours très élevées. En 12 ans, entre 2000 et 2012, l'Insee a remarqué une explosion de 76% des sommes misées dans les jeux d'argent et précise qu'"avant 2010, le secteur des jeux s'organisait autour de trois grands pôles : la Française des jeux (FDJ), le Pari mutuel urbain (PMU) et les casinos. L'activité de la FDJ et du PMU a été très dynamique entre 2000 et 2012, celle des casinos s'est essouflée à partir de 2007".
1,3% de la population adulte addict aux jeux d'argentDepuis 2010, les jeux en ligne ont fait leur apparition. S'ils étaient très attendus, ils n'ont pourtant pas bouleversé le marché des jeux d'argent puisque seuls 7% du marché en 2012 sont représentés par les jeux en ligne.
Enfin, l'Insee brosse le portrait-robot du joueur d'argent : "un joueur sur quatre est un joueur actif, c'est-à-dire qu'il joue plus de 52 fois par an ou mise plus de 500 euros dans l'année". Ce sont surtout des hommes de 47 ans. Par contre, les joueurs sur internet sont plus jeune et plus diplômés que la moyenne. L'Insee estime aujourd'hui que l'addiction aux jeux est un problème pour 1,3% de la population adulte.