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Canicule : des températures de plus en plus assomantes ?
La canicule semble s’être installée partout dans l’Hexagone, qui suffoque depuis plusieurs jours. Ce matin, Météo-France a d’ailleurs décidé de placer 18 départements en vigilance orange canicule. Et d’après La chaîne météo, les températures ne devraient pas chuter avant un moment.
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Jusqu’à jeudi 26 juillet au soir, les chaleurs seront généralisées et devraient atteindre leur point culminant à échelle nationale, indique La chaîne météo. En soirée, quelques orages épars devraient se déclencher sur l’arc atlantique, touchant essentiellement la Bretagne intérieure et la Manche. Les températures demeureront très chaudes et l’air très lourd mais les pluies devraient marquer la fin "très lente" de la canicule pour ces régions.
Pour la grande majorité du pays, la nuit qui vient sera très chaude (20 à 25°C en minimale). Ce sera même la nuit plus chaude de la série, comparable à la canicule de référence d’août 2003. Le vendredi sera "très lourd et orageux" et si les maximales ne devrait plus grimper aussi haut, "la forte humidité engendrera un fort inconfort du nord au centre et au Languedoc". Pour les régions plus à l’est, les températures vont au contraire montrer d’un degré. L’axe Lille-Paris-Lyon-Marseille comptera parmi les plus touchés, avec 37 degrés tout du long.
La nuit de vendredi à samedi ne vous offrira pas beaucoup plus de répit : d’après La chaîne météo elle devrait rester "très chaud", avec des températures "élevées et supérieures aux moyennes de saison". Samedi devrait marquer la fin de la canicule au sens littéral, mais les vagues de chaleurs pourraient persister.
Canicule : des situations de plus en plus régulières
Passé ce week-end, les températures remontent, notamment dans le sud. Dès mercredi, "la masse d’air va se réchauffer", indique Météo France. De l’air très chaud devrait remonter d’Espagne. Jeudi, de nouvelles vagues de chaleur intense pourrait atteindre 36°C… Et durer les jours suivant.
D’une façon générale, il va falloir s’habituer à des conditions météorologiques de moins en moins clémentes. D’ici à 2050, il pourrait faire 50 degrés dans l’est de la France. "Quand on regarde les températures en France, elles ne dépassent pas actuellement les 42-49 degrés. Dans un contexte de réchauffement climatique, dans la deuxième partie du siècle, on pourrait craindre des températures record de l’ordre de 50 degrés, voire 55 degrés sur l’est de la France. On passe dans un autre monde, a explique le climatologue Jean Jouzel.