La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une nonagénaire a fait ce dont beaucoup rêvent : dormir dans la salle des coffres de sa banque. Seulement cette femme de 91 ans n’avait rien demandé. Samedi matin, elle s’est en effet rendue à son agence bancaire BNP-Paribas à Rennes et a demandé à aller dans la salle des coffres. Conformément à la procédure, un employé l’y a conduite et a refermé la porte derrière elle. Jusque là rien d’anormal sauf qu’au lieu de revenir chercher la cliente enfermée dans la salle des coffres, les employés ont fermé l’agence et sont rentrés chez eux en l’oubliant. L’agence ne devait alors rouvrir que mardi matin.
L’alerte donnée vers 20 heuresVenue sans téléphone portable, la cliente de 91 ans aurait alors pu passer plus de 48 heures enfermée sans eau ni nourriture. Heureusement pour elle, l’alerte a rapidement été donnée par son fils inquiet de ne pas la voir revenir. Vers 20 heures samedi soir, ce dernier a en effet appelé le commissariat. Le commissaire Pascal Serrand a ainsi expliqué qu’après avoir examiné "tous les points de chute qu’elle connaissait, on a déterminé un certain nombre d’agences bancaires où elle aurait pu aller". Contactés par les policiers, les services parisiens de la BNP ont ensuite "accepté d’envoyer deux agents de surveillance pour vérifier" si la disparue se trouvait dans l’agence. Les agents ont alors "entendu une petite voix qui sortait de la salle des coffres" a rapporté le commissaire Serrand avant de préciser que la nonagénaire a finalement été secourue dimanche matin vers 10h30 "dans un bon état de santé physique et psychique, et sans aucune rancune".
De son côté, Jean-Pierre Ollivaux, le vice-procureur de la République de Rennes a indiqué qu’à " ce stade, on ne voit pas quelle faute pénale a été commise en oubliant de vérifier si la banque était vraiment vide avant de fermer la porte". Selon lui, "c'est une affaire un peu triste mais qui se termine bien".