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Pour figurer dans le hit parade des produits les moins risqués, un placement doit conjuguer sécurité et rentabilité. Le choix du produit dépend de la durée de placement que vous envisagez.
- Court terme : sur une période de 1 à 2 ans, les livrets bancaires réglementés constituent le meilleur choix. Certes, le Livret A, vedette incontestée de la catégorie avec un encours de plus de 260 milliards d’euros (mars 2013) ne rapporte que 1,70%. Toutefois, il s’agit d’un rendement net et l’argent, qui bénéficie de la garantie de l’Etat est récupérable à tout moment.
Au-delà du plafond de dépôt (22.950 euros) tournez vous vers les super livrets bancaires, en essayant de profiter d’une formule dont le rendement est dopé durant une période (généralement 3 mois). Contrairement aux formules réglementées, le plafond comme le niveau de la rémunération sont fixés directement par les banques et non par l’Etat. Les intérêts sont calculés par quinzaine. Attention : vos gains seront soumis à l’impôt.
Autre solution, les parts sociales des banques mutualistes (Banques populaires, Caisses d’épargne, Crédit agricole, Crédit mutuel) si vous avez un compte auprès d’une d’entre-elles. Elles vous rapporteront un dividende de 3%/3,5% généralement versé à l’approche de l’été. A l’échéance, les parts vous seront remboursées à leur valeur d’achat. Le seul danger encouru est celui d’une faillite de la banque régionale émettant les titres. C’est un risque marginal. Avant de souscrire renseignez-vous sur le délai habituellement requis pour la cession des titres.
- Moyen terme : Généralement associé à un projet immobilier le PEL est un excellent produit même si vous ne projetez pas d’investir dans la pierre. La durée minimale de souscription d'un Plan épargne logement est de 4 ans. Au-delà, le PEL peut être prorogé, d'année en année, par un avenant au contrat, jusqu’à une durée maximale de 10 ans. Depuis le 1er mars 2011, le taux de rémunération du PEL est fixé à 2,5%. Depuis 2011, la banque de France peut toutefois modifier ce taux en cours de route à partir d’une formule mathématique complexe. Fiscalement, les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux mais exonérés d'impôt jusqu'au douzième anniversaire du plan.
Pour une durée de placement s’étageant de 2 à 5 ans, les obligations constituent une autre possibilité à condition de se cantonner strictement aux Bons du Trésor, le risque pesant sur l’émetteur étant alors très faible. A l’échéance, le capital est remboursé. Seul problème : la baisse des taux enlève beaucoup d’attrait à ce système, les gains étant, par ailleurs, fiscalisés.
- Long terme : l’assurance vie est une formule compétitive à condition de choisir un fonds en euros si on exclue toute prise de risque. Evidemment, s’ils sont bien adaptés aux attentes des épargnants en quête de sécurité, les fonds n’affichent que des performances modestes, de l’ordre de 3 à 3,5% pour les meilleurs produits du marché.
Toujours dans le domaine de l’assurance vie, placer une partie de vos fonds sur les marchés financiers peut être acceptable si votre contrat dispose d’une "option" sécurité. Elle vous permet de limiter les risques de perte en capital. Ainsi, la formule dite de "sécurisation des plus-values" permet de ponter les gains réalisés avec les unités de compte vers le fonds en euros dès lors qu’ils atteignent un montant fixé à l'avance. C’est un bon garde-fou.
D’une logique proche, les fonds à capital garanti proposé par les banques vous garantissent de récupérer votre pécule, net de frais, en fin de course. En contrepartie de cette sécurisation du capital le rendement est généralement plafonné, par exemple à 75% de la performance moyenne du CAC 40. La rentabilité fluctuera selon la performance de l’indice sur une période donnée. Conseil : avant de souscrire à un de ces fonds, vérifiez bien le montant des frais de souscription.