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Avec l’essor des nouvelles technologies, il devient de plus en plus rare de régler ses courses avec le code de sa carte bleue. Le paiement sans contact, par carte ou par mobile, a aujourd’hui le vent en poupe, renforcé depuis la crise du Covid-19. Pour les sommes inférieures à 50 euros, une majorité de Français le privilégie à présent alors que d’autres utilisent même leur smartphone pour payer. Actuellement, un autre outil commence à faire ses preuves : le virement bancaire pour régler ses courses. Voici des astuces pour pouvoir l’utiliser de manière sécurisée.
Payer ses courses : de nouvelles technologies
Les époques changent et les méthodes aussi. Grâce à la technologie NFC (pour “communication en champ proche”), le paiement sans contact est devenu un outil de notre vie quotidienne par la connexion de votre carte bancaire et du terminal du commerçant. Une technologie qui a, peu à peu, permis aux smartphones de réaliser des achats en magasin. Les paiements effectués sans composer son code de carte bancaire sont toutefois limités à un montant de 50 euros tandis que la banque fixe, elle aussi, un plafond de paiements cumulés, établi à une somme de 150 euros ou cinq opérations consécutives.
Dans ce cas de figure, lorsque vous saisissez à nouveau votre code confidentiel, vous effectuez une réinitialisation du système. Pendant ce temps, la facilité du paiement par téléphone portable séduit de plus en plus les utilisateurs. Comme le rapportent nos collègues du Figaro, d’après l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), il représente déjà 13% des paiements sans contact. Pour l’employer, il suffit d’enregistrer votre carte bancaire dans l’application qui correspond à votre appareil : par exemple, Apple Wallet pour iPhone ou Samsung Wallet pour Samsung.
Payer ses courses : le sans contact omniprésent
Selon l’OSMP, le paiement sans contact n’est pas plus risqué qu’un paiement où vous saisissez votre code de carte bancaire. Il estime ainsi à 11 euros les montants escroqués pour 100 000 euros payés en magasins, avec ou sans contact, au premier semestre 2023. Le paiement par mobile enregistre un taux de fraude un peu plus élevé, à 23 euros pour 100 000 euros, mais demeure en baisse alors que le nombre d'opérations a été multiplié par 17,5 entre 2019 et 2022.
Comme l’explique le délégué général de Mercatel, Bertrand Pineau, “les terminaux permettront bientôt de taper le code de sa carte si le plafond du sans-contact est dépassé”. Apple propose également le “tap to pay”, qui permet aux professionnels de se passer de terminaux grâce à une technique où les clients peuvent régler en rapprochant leur smartphone de celui du commerçant.
Payer ses courses : bientôt l’époque du virement bancaire ?
Parallèlement, le virement instantané fait son bonhomme de chemin et s’installe, lui aussi, en magasin. Guillaume Yribarren, directeur adjoint de l’activité conseil du cabinet Galitt et expert des paiements, précise que “Castorama le propose déjà pour les gros montants”. Ici, “un message est envoyé sur le téléphone du client, qui est redirigé vers sa banque pour confirmer l’achat et valider l’ordre de virement”.
L’Europe travaille, en ce moment, à la possibilité d’élargir son usage tandis que le consortium veut déployer, sous la marque Wero, d’ici 2025, un nouveau réseau de paiement européen. En ligne de mire ? Le développement de “services aussi attractifs que ceux associés à la carte bancaire, comme les assurances et les paiements différés ou fractionnés”. La première étape sera, dès juin 2024, une solution de paiement entre amis visant à remplacer Paylib.