Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Pour eux, c’est l’occasion de vous plumer comme un poulet. De plus en plus d’escrocs s’essaient désormais au “card trapping”, que décrivait déjà sur son site le journal belge L’Avenir, en… novembre 2018. Depuis, l’arnaque a, hélas, largement eu le temps de gagner le sol français.
En soi, le mode d’exécution des malfrats adeptes du card trapping n’a rien d'éminemment complexe. Il s’agit simplement de piéger la carte de crédit de la victime dans le distributeur de billets utilisé pour procéder à un retrait en argent liquide. Rien de plus simple, explique le quotidien du plat-pays.
Les malandrins placent donc une languette, que l’on appelle aussi un “collet marseillais”, directement dans l’appareil. Ils coupent ensuite le cache de discrétion du clavier numérique - partie essentielle, à laquelle il faudra prêter attention en retirant de la monnaie - et retirent les éventuels autocollants Card Stop. Rien de tout cela n’empêche la victime de procéder à la transaction.
Dans tous les cas de card trap, la carte bancaire se bloque dans le distributeur de billet
En vérité, les choses se compliquent quand la carte d’un malheureux se bloque dans le distributeur piégé. L’auteur, ou le complice, fait mine de retirer de l’argent sur la machine la plus proche, de sorte à pouvoir épier le code de la victime.
Quand celui-ci ne parvient pas à retirer sa carte, il finit généralement par partir en quête d’aide. C’est là que les escrocs sévissent : pendant que le propriétaire de la carte est absent, ils la récupèrent à l’aide du collet et peuvent dès lors effectuer des opérations bancaires, puisqu’ils ont aussi obtenu le code secret.
Ne retirez donc pas d’argent dans un distributeur qui ne présente pas les protections habituelles. En cas de problème avec votre carte, ne la laissez pas sans surveillance.