Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Souriez, vous êtes flashé. En 2020, le gouvernement a enregistré une baisse importante du chiffre d'affaires de la répression routière. D'après les chiffres de la Cour des Comptes, relayés par le magazine automobile Caradisiac, l'État a récupéré 1 387 millions d'euros de recettes issues de procès verbaux routiers en 2020... Au lieu des 1 837 millions prévus. "La baisse du trafic routier liée aux périodes de confinement et au développement du télétravail apparaissent comme les causes premières de ce constat, même s’il n’est pas possible d’en mesurer précisément l’impact", souligne la juridiction financière.
À eux seuls, les radars ont rapporté 553 millions d'euros contre 729 millions attendus. Les recettes du gouvernement ne cessent de dégringoler depuis les recettes records de 2017, où les radars ont rapporté 825 millions d'euros. Un gouffre financier que l'État compte bien combler, selon les informations d'actu.fr qui s'appuie sur le nouveau projet de loi de finances pour 2022. L'année prochaine, de nombreux radars de toutes les sortes vont progressivement apparaître sur les routes de l'Hexagone, jusqu'à atteindre les 4 500 modèles au mois de décembre. À titre de comparaison, le territoire comptait 3 275 appareils en juillet 2018.
Radars : combien de modèles différents allez-vous croiser sur la route ?
Quels sont les équipements qui vont dominer les routes françaises ? Voici les radars prévus par le projet de loi :
- Radars tourelles (1400). Selon le site radars-auto, ces équipements contrôlent votre circulation, mais aussi le franchissement des feux rouges et des passages à niveau. Ils peuvent également identifier la voie de circulation du véhicule, et différencient les poids-lourds des véhicules légers.
- Radars fixes (800). Ce modèle, le plus classique, contrôle la vitesse des automobilistes. Il identifie ceux qui dépassent la vitesse maximale autorisée.
- Radars discriminants (700). Ces appareils "font la discrimination de type de véhicule pour flasher les poids-lourds à une vitesse différente des véhicules légers", comme le stipule le site spécialisé en radars.
- Radars mobiles embarqués (500). Ces équipements circulent sur les routes et détectent les voitures en excès de vitesse sans effectuer le moindre flash, ils peuvent également être débarqués sur le bord de la route.
- Radars urbains (500). Ces modèles, plus modernes, peuvent non seulement détecter les excès de vitesse et les franchissements de feux rouges/passages à niveau, mais aussi le non-respect du sas vélo, d'une interdiction de tourner, etc... Des cabines leurres seront également mises en place aux quatre coins du pays.
- Voitures-radars (400). Ces véhicules banalisés sont équipés d'un radar mobile qui enregistre les automobilistes surpris en excès de vitesse.
- Radars autonomes (400). Autonome, cet équipement fonctionne grâce à une batterie et est déplacé d'une route à une autre.
Parmi les appareils cités ci-dessus, un petit nouveau : le radar urbain, qui vient remplacer un ancien modèle. Comment fonctionne-t-il, au juste ?
Radars : clap de fin pour le Mesta 210C
En plus d'équiper massivement les routes françaises, le gouvernement tient à moderniser ses équipements de répression routière. D'après Yahoo.fr, le Mesta 210C, surnommé le radar hibou, tire sa révérence après quatorze ans de bons et loyaux services. Il va laisser sa place au radar urbain, nouveau modèle très moderne qui peut détecter, entre autres :
- Les excès de vitesse
- Le franchissement d'un feu rouge
- Le franchissement d'un passage à niveau
- Le franchissement d'une ligne blanche
- La circulation dans une voie réservée à un type de véhicule spécifique
- Le non-respect des distances de sécurité
- Le dépassement dangereux
L'objectif du gouvernement est de déployer 500 cabines, dont 100 radars actifs : les autres cabines seront des leurres, susceptibles d'être équipés ou non du radar. Actuellement, les routes françaises comptent cent cabines, dont vingt équipements opérationnels.
De leur côté, les voitures-radars font leur nid petit à petit...
Voitures-radars : dans quelles régions vont-elles arriver en 2022 ?
En 2022, l'ensemble du territoire métropolitain sera parcouru par les fameuses voitures-radars. En effet, ces véhicules conduits par des policiers ou par des chauffeurs privés arrivent tout juste dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les chemins pris par ces automobiles banalisées est défini par la préfecture, dans les zones les plus risquées. D'après les chiffres de la Sécurité routière, rapportés par Les Échos, "202 véhicules étaient conduits par les forces de l'ordre, 183 par des opérateurs privés" au 1er août 2021.