De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les grèves dans les raffineries du groupe TotalEnergies datant du début de l’année scolaire ont laissé un très mauvais souvenir aux automobilistes. Depuis le 7 mars, la CGT-Chimie est à l’origine du blocage de ces mêmes raffineries, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Aucun carburant n’a donc pu être produit dans ces usines depuis la date en question. Pour le moment, l’effet ne se fait pas trop sentir aux pompes : à l’heure qu’il est, seules 2.2% des stations à essence se trouvent en rupture de diesel ou d’essence.
Une des causes de cette situation pour le moment très peu contraignante pour les automobilistes français : les stocks de carburant de TotalEnergies qui, d’après le groupe, demeurent bien fournis. De plus, les dépôts sont vastement épargnés par les mobilisations, qui se concentrent sur les raffineries, comme le rapportent nos confrères du Figaro.
Pénuries de carburant : les tarifs remontent sans faire de bond spectaculaire
Pour ce qui est des prix à la pompe, le mouvement social a néanmoins un impact notoire. En effet, les tarifs connaissent un léger sursaut suite aux mobilisations. Ainsi, le SP98 coûte actuellement 1,99 euro le litre, contre 1,86 euro pour un litre de gazole ce jeudi. Un tarif qui reste en-dessous des pics enregistrés en janvier 2023. Pour ce qui est du SP98, les automobilistes devront néanmoins débourser 10 centimes de plus par litre qu’en début d’année, car les ristournes accordées par TotalEnergies ont pris fin entre-temps.
De plus, la situation est très différente de celle des grèves d’octobre dernier : les difficultés d’approvisionnement ou tout simplement le manque de carburant ne se fait absolument pas sentir de manière homogène à l’échelle de tout le territoire. En effet, seuls certains départements se trouvent réellement affectés.
Retrouvez donc ci-dessous les 5 départements dans lesquels vous pourriez avoir du mal à faire le plein.