De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Qui a encore une carte routière dans sa boîte à gants ?Le GPS a permis à de nombreux Français de désencombrer leur voiture et de gagner du temps sur leur trajet. Plus besoin de prévoir l’itinéraire en dépliant la carte, il vous suffit de rentrer votre destination dans le logiciel et de vous laisser guider. Si ces derniers ont de nombreux avantages – comme celui de vous proposer des itinéraires alternatifs en cas d’accident ou d’embouteillage – ils n’en font parfois qu’à leur tête.
GPS : des trajets plus courts mais plus dangereux ?
En effet, rappelle Futura Sciences, quand vous choisissez votre trajet sur l’application, vous avez souvent le choix entre celui qui sera le plus court, en nombre de kilomètres, ou celui qui sera le plus rapide, en temps. Si ces deux critères sont importants, les GPS en excluent un troisième : la sûreté du trajet à effectuer. Selon une étude menée par l’université de Texas A&M, repérée par le site, choisir un itinéraire avec une réduction de 8% du temps de trajet augmenterait les risques d’accident de 23%. Cité par Futura Sciences, un des auteurs explique : "Comme les systèmes de guidage visent à trouver le chemin le plus court entre un point de départ et un point d’arrivée, ils peuvent conduire les automobilistes à prendre des itinéraires qui peuvent minimiser le temps de trajet, mais qui, en même temps, comportent un plus grand risque d’accidents".
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont combiné plusieurs facteurs, notamment le nombre de voies et leur largeur, l’éclairage et les conditions météorologiques. Bien sûr, l’historique des accidents entre aussi en compte dans leur calcul. Si leur étude s’est concentrée sur certaines routes du Texas, les auteurs ont pu relever des similitudes entre les trajets plus dangereux que les autres. Comme l’explique Futura Sciences, "les routes qui présentent un risque plus élevé d’accidents comprennent de mauvaises conceptions géométriques, des problèmes d’évacuation de l’eau, un manque d’éclairage et un risque plus élevé de collisions avec des animaux". Le trajet le plus rapide n'est donc pas souvent le meilleur, surtout lorsque l'heure d'arrivée se joue à seulement quelques minutes.