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Coronavirus CoVid-19 oblige, l'assurance-vie n'est peut-être plus le placement préféré des Françaises et des Français. En 2020, rappelle Sud-Ouest, elle a fait face à un important choc avant de basculer dans le rouge : les épargnants ont retiré 2,2 milliards d'euros de plus que ce qu'ils ont déposé. Une première, depuis 2011. En tout et pour tout, poursuit le quotidien régional, ils ont placés quelque 9 milliards d'euros en mars 2020 ; contre 11,2 milliards de retraits...
Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille tourner définitivement le dos à l'assurance-vie, rappelle le journal spécialisé Le Revenu. Et pour cause ! C'est un placement qui s'avère efficace pour quiconque entend préparer sa cessation d'activité. Un choix d'autant plus intelligent que ce produit d'épargne bénéficie d'un "traitement fiscal avantageux" si son propriétaire décide d'un retrait après l'avoir détenu au moins huit ans. Mieux ! Il reste disponible et pertinent peu importe le moment de la vie active.
Épargne retraite : quels sont les avantages de l'assurance-vie ?
L'assurance-vie, il importe tout de même de le rappeler, s'adresse davantage à certains qu'à d'autres. Tout particulièrement, résume le titre de presse, à celles et ceux qui sont peu ou pas imposables ; puisque les autres ont davantage intérêt à opter pour un autre placement comme le PER (Plan d'épargne retraite).
Les Françaises et les Français dont le taux marginal s'établit à 11% - c'est-à-dire ceux dont la tranche est comprise entre 10 085 et 25 710 euros par part, rappelle le site du service public - ont tout intérêt à garder une épargne disponible. C'est dans ce genre de situation que l'assurance-vie s'avère la plus performante.
Epargne retraite : dans quel cas faut-il opter pour le PER ?
Le nouveau PER, entré en vigueur avec la loi PACTE que Bruno Le Maire a longuement portée et défendue, présente de nombreux avantages. Il permet par exemple de réaliser des versements déductibles du revenu net global de votre foyer fiscal ; ce que Le Revenu n'hésite pas à présenter comme une intéressante "carotte fiscale à l'entrée". Cela étant, à l'inverse d'un placement comme l'assurance-vie, il bloque l'épargne jusqu'à la liquidation des droits ; hors cas très spécifiques.
D'une façon globale, poursuit le journal spécialisé, il est intéressant en vue de préparer sa cessation d'activité dès la tranche d'imposition à 30%. "L'avantage fiscal à l'entrée est significatif puisque vos versements déductibles vous procureront une économie d'impôts de 30%", écrivent d'ailleurs nos confrères. A voir, précisent-ils encore, comme une avance de trésorerie du fisc.
Naturellement, si vous êtes imposés à 41% ou davantage, le PER devient plus intéressant encore. Plus votre tranche d'imposition est élevée, plus les versements réalisés sur un PER s'avèrent efficaces…
Epargne retraite : faut-il investir dans un EHPAD ?
Sans grande surprise, il existe bien d'autres placements pour préparer sa retraite ; quoique le PER actuel en remplace dorénavant un certain nombre. Netinvestissement, un site de conseil spécialisé dans l'épargne, recommande notamment le LMNP (loueur meublé non professionnel.
Ce dernier, qui permet notamment d'investir dans les EHPAD ou les résidences étudiantes, est présenté comme "une très bonne solution pour se préparer un complément de revenus". Mieux, poursuit le site : il propose "une fiscalité quasi nulle voire inexistante pendant près de 20 ou 30 ans".
Si vous choisissez d'investir dans un EHPAD, vous le ferez à la chambre, que vous confierez ensuite à un gestionnaire par l'intermédiaire d'un bail commercial. L'emplacement du bien est primordial puisque c'est cela qui déterminera combien la chambre vous rapportera ; quand bien même le gestionnaire est supposé vous payer un loyer indépendamment de son état locatif.