Assurance habitation : voici comment sont calculées vos cotisations IllustrationIstock
Essentielle pour protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, l'assurance habitation est obligatoire pour le locataire et vivement conseillée pour le propriétaire. Voici les facteurs clés à connaître.

En 2024, le coût moyen annuel d'une assurance habitation variait entre 200 et 400 euros pour un appartement, et 350 euros pour une maison, selon le site MesAllocs.fr. Ce tarif varie en fonction des garanties auxquelles vous souscrivez : plus un contrat d'assurance habitation comporte de garanties, plus son coût sera élevé. 

Si vous êtes locataire, “vous avez l'obligation de souscrire une assurance habitation locataire, sauf pour les locations saisonnières et logements de fonction”, précise le site Cardif.fr qui propose une large gamme de produits d'assurance pour les particuliers. Pour les propriétaires, elle est obligatoire si votre bien se trouve en copropriété, et fortement conseillée si vous êtes propriétaire d'une maison individuelle. Elle protège votre domicile contre divers sinistres du quotidien comme les incendies, cambriolages ou dégâts des eaux.© Istock

Un montant qui dépend de votre situation et des niveaux de garantie souhaités 

Le montant de votre cotisation d'assurance habitation dépend de plusieurs facteurs, souvent spécifiques à votre situation. Il vous faudra prendre en compte le type et la valeur de votre logement et de vos effets personnels, son emplacement géographique, sa surface, vos antécédents de sinistres mais également votre profil assuré. À titre d’exemple, plus votre logement est grand et situé dans une “zone à risque” plus vos cotisations seront élevées. 

Le montant varie également selon les niveaux de garanties que vous choisissez. En effet, les garanties de base, comme la couverture contre l’incendie, le vol et les dégâts des eaux, sont souvent incluses dans un contrat standard. Cependant, vous pouvez choisir des options supplémentaires, aussi appelées exclusions de garantie, qui augmenteront la cotisation pour couvrir des risques spécifiques, comme “des dommages causés à soi-même ou à ses proches” ou encore “des dommages résultant de l'utilisation d'un véhicule à moteur”, précise le site Cardif.fr. 

Vidéo du jour

Et dans le cas où vous souhaiteriez résilier votre contrat, rien de plus simple. Depuis la loi Hamon de 2014, l’assuré peut résilier son contrat à tout moment après la première année, sans frais, et sans motif particulier. De même, si l’assureur augmente la cotisation ou modifie des conditions importantes (réduction des garanties, exclusions supplémentaires), l’assuré peut résilier son contrat dans un délai de 1 mois suivant la notification.